[08-05-2016. 14h00] Concernant l’Etat général de ce portefeuille au 31 mars2016, il est le montant global est estimé à 526,87 milliards Fcfa pour 17 projets. Sur un décaissement cumulé de 345 milliards Fcfa, 162 milliards Fcfa ont été décaissés au cours de l’année fiscale.
Banque mondiale : 17 projets financés à hauteur de 526,87 milliards Fcfa
Huit Projets nationaux estimés à 336 milliards Fcfa, deux appuis budgétaires de 87 milliards Fcfa, trois projets régionaux d’un cout 95.7 milliards Fcfa, quatre dons fiduciaires 8.12 milliards Fcfa. C’est la composition du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale en Côte d’Ivoire,présentée récemment lors de la quatrième revue des performances des projets sous financement de cette institution.
Concernant l’Etat général de ce portefeuille au 31 mars2016, le montant global est estimé à 526,87 milliards Fcfa pour 17 projets. Sur un décaissement cumulé de 345 milliards Fcfa, 162 milliards Fcfa ont été décaissés au cours de l’année fiscale 2016. Ce qui porte le taux décaissement au 30 avril 2016 à 23% au lieu de 25% qui avait projeté pour février de cette même année. Cependant, la Banque mondiale soutient que la qualité globale du portefeuille est satisfaisante.
Vue le changement de cap de la Côte d’Ivoire qui est passée d’une situation d’urgence à une situation de quête de la transformation économique, cinq nouveaux projets (filets sociaux,santé, Swedd, Progepe, Redd+) ont fait leur apparition dans le portefeuille. « En ligne avec les ambition de la Côte d’Ivoire d’aller à l’émergence, la Banque mondiale a opéré une mutation du portefeuille de projets qu’elle finance. Ainsi, nous sommes sortis du cycle des projets d’urgence pour des projets multisectoriels, structurants, innovants et alignés sur les objectifs stratégiques de notre cadre de partenariat pays avec la Côte d’Ivoire. La mise en œuvre de ce portefeuille nécessite plus de synergie entre les différents acteurs (Administration – Unité de Gestion de Projet et équipe de la Banque) », a fait savoir Pierre Laporte directeur des Opérations de la banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et la Guinée.
L’entrée de ces nouveaux projets ont entrainé une chute du taux de décaissement du portefeuille, parce qu’ils ne sont pas directement opérationnels dès les premières années à cause des délais de mise à disposition des ressources, de la Période de préparation et de lancement des marchés et aussi de la période d’appropriation et de mise en place des instruments de gestion, a analysé la banque.
Alors qu’il avait promis, lors de la dernière revue de 2015, atteindre un taux de décaissement de 80%, le gouvernement est bien loin de cet objectif. «C’est pour cela que la présente revue vient à point nommé pour nous réengager tous ensemble pour des projets effectifs, efficaces et performants avec un niveau de décaissement élevé » a réagit Pierre Laporte. Qui a relever mettre l’accent pour cette présente revue annuelle sur « l’efficacité institutionnelle, les défis de la qualité des projets et les goulots d’étranglement à lever pour que le démarrage de nouveaux projets ne plombe pas la performance globale du portefeuille».
Avec fratmat.info