(Saint-Tite) Après une 48e édition marquée par quelques agressions qui ont fait la manchette, le Festival western de Saint-Tite a révisé sa politique de consommation d’alcool.
Des mesures particulières seront mises de l’avant, notamment l’établissement d’un périmètre de consommation, pour éviter que des gestes disgracieux se reproduisent.
«C’est pas parce qu’on est à Saint-Tite que c’est le Far West», lance en entrevue Pascal Lafrenière, le directeur général du Festival western de Saint-Tite.
La direction du Festival, la Ville de Saint-Tite et la Sûreté du Québec ont convenu d’établir un périmètre où la consommation d’alcool dans les rues est permise. Cette mesure fait partie des recommandations du corps policier formulées à la suite des agressions de la précédente édition.
Ce périmètre est délimité par le boulevard Saint-Joseph et les rues du Couvent, Notre-Dame et Marchand. Des affiches seront installées à la limite de ce périmètre afin de bien informer les festivaliers.
«L’idée n’est pas de dénaturer le festival. Nous voulons simplement que le festival se déroule dans son périmètre naturel», soutient le directeur général de l’événement.
«Il y a déjà un périmètre qui délimite les endroits où on peut se promener à cheval. Nous établissons maintenant un périmètre, suite aux recommandations de la SQ, où il est permis de consommer de l’alcool dans les rues», précise le maire de Saint-Tite, André Léveillé.
De plus, les heures pour la vente de bière dans les stands du festival seront réduites. Au lieu de se terminer vers 2 h 30, la vente de bière prendra fin partout à 1 h 30.
Par ailleurs, la sergente Annie Thibodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec, indique que le poste de Saint-Tite souhaite faire de la sensibilisation auprès des détaillants de bière pour qu’ils proposent davantage des canettes plutôt que des bouteilles en verre aux clients.
Rappelons que lors de la précédente édition, Mathieu Grégoire, un jeune homme de Trois-Rivières, a reçu des coups de bouteille de bière au visage. Cette agression lui a causé d’importantes lésions au visage. En novembre dernier, Jérémie Roy a été condamné à huit mois de prison et deux ans de probation pour cette agression.
Pascal Lafrenière indique de plus qu’il y aura un poste de commandement unifié afin de faciliter la coordination entre les agences de sécurité et les policiers de la SQ.
«Nous aurons également plus d’agents de sécurité sur le site lors du festival», précise le directeur général de l’événement qui attire annuellement près de 600 000 personnes. «Mais il ne faut pas oublier que les gens sont responsables de leur comportement», conclut Pascal Lafrenière.
Avec lapresse.ca