La dépréciation de la monnaie zimbabwéenne au profit du dollar américain a réduit les perspectives économiques du pays.
Les banques sensées travailler avec neuf devises n’en utilisent qu’une seule. Les banques ont plafonné les retraits. Le montant maximal d’espèces qui peut être sorti du pays à été rabaissé de 5.000 à 1.000 dollars, soit 1.000 euros ou 20.000 rands.
De plus, l’appréciation du dollar américain au profit du rand sud-africain, le premier partenaire commercial du Zimbabwe, a eu d‘énormes conséquences. Les fonctionnaires d’Etat qui perçoivent leurs salaires dans ces banques se plaignent de ce plafonnement des retraits, qui les obligent à se rendre plusieurs fois dans les agences pour récupérer la totalité de leur salaire.
Les difficultés économiques du Zimbabwe se sont aggravées avec la sévère sécheresse qui frappe le pays. La production agricole est perturbée, de même que la production hydroélectrique. Pour les petits commerçants, le choix ne se pose plus.
En début d’année, le gouvernement zimbabwéen avait prévu une croissance de 2.7 % cette année, supérieure à la prévision de 1.5 % faite par la Banque mondiale. Le pays a fait une proposition l’an dernier pour la suppression de sa dette de 1,8 milliard d’arriérés envers le FMI.
En attendant sa réunion du conseil d’administration, le FMI a recommandé au pays l’adoption de mesures audacieuses pour réguler son économie.
Avec africanews.com