La compagnie minière cotée à Toronto, Ivanhoe Mines, a réalisé une évaluation économique préliminaire (PEA) à son projet de cuivre et de zinc Kipushi, qui a révélé de solides indicateurs d’exploitation. L’étude a été menée par les entreprises de conseils en ingénierie OreWin et MSA Group.
Selon les résultats, la valeur actuelle nette (VAN) après impôt a été évaluée à 533 millions $ avec un taux d’escompte réel de 8%. Le taux de rentabilité interne (TRI) après impôt, quant à lui, a été évalué à 30,9%. Selon la PEA, le développement coûtera 409 millions $ en prenant en compte les contingences, avec les immobilisations de maintien fixées à 119 millions $. Le délai de récupération après impôt a été évalué à 2 ans environ.
Par ailleurs, selon un plan de réaménagement minier préliminaire basé sur la ‘Big Zinc Zone’, Kipushi produirait en moyenne 530 000 tonnes de concentré de zinc par an, à une teneur de 53%, pendant la durée de vie de la mine qui est de 10 ans ; ce qui la classerait parmi les plus grandes mines de zinc du monde. La société espère, en outre, amener diligemment la mine en phase de production avec la hausse actuelle du prix du zinc. La plupart des infrastructures de développement sont pour cela en place et la société prévoit une opération d’extraction simple.
« La combinaison de teneurs de zinc extrêmement élevées, de faibles besoins en capitaux et de coûts d’exploitation faibles, fait de Kipushi, un projet de développement extraordinaire», a commenté Robert Friedland, le PDG de Ivanhoe Mines (photo).
Ivanhoe Mines détient à 68%, contre 32% pour la compagnie publique Gécamines, la mine de Kipushi située sur la ceinture de cuivre de l’Afrique centrale, à moins d’un kilomètre de la frontière de la RD Congo avec la Zambie.
Avec agenceecofin.com