Selon une note d’information de la présidence ivoirienne, le président Alassane Ouattara et son homologue zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, se sont entretenus au palais présidentiel d’Abidjan sur les relations de coopération entre leurs deux pays et les voies et moyens de les renforcer.
“Le président Mnangagwa a exprimé sa volonté de bénéficier de l’expérience de certains pays africains dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des infrastructures et des mines, afin de booster le développement du Zimbabwe”, selon la note officielle.
Emmerson Mnangagwa a réaffirmé sa détermination à ouvrir son pays aux investisseurs car, pour lui, “le nationalisme politique doit céder sa place aujourd’hui au nationalisme économique et à l’intégration des économies africaines”, d’après la note de la présidence ivoirienne.
Le chef de l’Etat zimbabwéen a révélé l’ambition de son pays de devenir “une économie de première classe d’ici à 2030”.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a, pour sa part, salué la transition pacifique au Zimbabwe qui a permis “une sortie honorable” au président Robert Mugabe et l’accession au pouvoir d’Emmerson Mnangagwa.
Il a évoqué les perspectives de développement du Zimbabwe, “un pays dont le potentiel et les ressources importantes dans les domaines agricole et minier pourraient permettre d’améliorer le niveau de vie de ses concitoyens”.
M. Ouattara s’est également félicité de l’ouverture du Zimbabwe aux investisseurs ainsi que du renforcement du processus démocratique qui sera couronné par l’élection présidentielle ouverte et transparente en juillet.
“Le président Alassane Ouattara a formé des vœux de réussite pour le président Mnangagwa et le peuple zimbabwéen”, conclut la note d’information de la présidence ivoirienne.
L’entretien entre les deux chefs d’Etat a eu lieu en marge de la 6ème édition d’Africa Ceo Forum sur la transformation industrielle de l’Afrique qui s’est déroulée lundi et mardi en présence des deux chefs d’Etat et de leur homologue du Ghana, Nanan Akufo-Addo, et de près de 1500 chefs d’entreprises, investisseurs et décideurs politiques.