En Egypte, le gouvernement pourrait essuyer, cette année, une perte financière de l’ordre de 1,4 milliard de livres (79 millions $), en raison de la lourdeur du mécanisme d’approvisionnement en blé. C’est ce qu’estime le Département américain de l’agriculture (USDA), dans un nouveau rapport publié, hier.
D’après l’institution, le système d’appels d’offres égyptien engendre des dépenses supplémentaires aux exportateurs qui pourraient se répercuter sur le prix d’achat final de la céréale sur le marché mondial.
En effet, indique l’USDA, les expéditeurs de blé vers le pays des pharaons sont désormais tenus de réaliser le tamisage de leur cargaison, une opération autrefois effectuée par les minoteries, et qui leur coûtera 3 $ la tonne.
Parallèlement, le retard dans les procédures de dédouanement des marchandises accroît le coût pour les expéditeurs qui doivent déjà payer une facture de près de 144 000 $, lorsque la marchandise est conservée dans les ports égyptiens, pendant les 12 premiers jours de son arrivée.
Selon l’USDA, la GASC, l’organisme égyptien en charge des achats de céréales, a déjà payé entre le 18 octobre et le 2 février dernier, environ 10,2 dollars supplémentaires pour chaque tonne de blé, en raison de la prime de risque fixée par les négociants.
Avec A.ecofin