Le taux de décaissement concernant les projets et programmes financés ou cofinancés par la Banque mondiale en Côte d’Ivoire a enregistré un important recul pour se situer à 23% en mars 2016 contre 53% en mai de l’année précédente, a fait savoir le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan, lors de la revue annuelle de la performance du portefeuille de ces projets.
Pour Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque Mondiale avec compétence sur le Benin, Le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, cette situation est imputable à des difficultés de synergie entre les différents acteurs, à savoir : l’administration ivoirienne à travers ses unités de gestion de projets et l’équipe de la Banque mondiale.
L’ambition du gouvernement ivoirien, aux dires de son Premier ministre est d’atteindre un taux de décaissement de 80%. Cela, à un moment où le nombre des projets et le volume des financements sont en hausse, tant pour les opérations en cours d’exécution que pour celles en cours de préparation.
Le portefeuille de la Banque mondiale comprend, à ce jour, seize (16) projets actifs dont douze (12) nationaux et quatre (04) régionaux pour un montant cumulé d’environ 706 millions $. En outre, près d’une douzaine de Projets sont en cours de préparation.
Pour rappel, dans le contexte du nouveau Cadre de Partenariat-Pays approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale et qui couvre la période 2015 à 2019, l’IDA, la Société Financière Internationale (IFC) et la MIGA consentent, dans une synergie d’action, à apporter un soutien financier à hauteur de 3 milliards $ à la Côte d’Ivoire.
avec ecofin