Le Nigeria se tourne vers la Banque mondiale pour surmonter sa crise.
Le président Muhammadu Buhari s’est entretenu mercredi avec le directeur général de l’institution financière pour discuter de la question. Les autorités du pays tentent de combler la chute des recettes du pétrole, suite à la baisse du prix du brut.
Dans ses projections de croissance pour l’Afrique subsaharienne en 2016, la Banque mondiale avait indiqué que la faiblesse des prix des matières premières aurait des répercussions sur des pays comme le Nigeria. « La baisse des prix des matières premières a aggravé la performance du compte courant, ce qui conduit à un élargissement de son déficit. Ce qui met la pression sur les réserves et sur les monnaies, de sorte que plusieurs pays africains vont avoir une forte dépréciation de leurs monnaies », a expliqué Punam Chuhan Pole, économiste en chef à la Banque mondiale.
Face à la crise, le Nigeria a besoin de faire des emprunts à hauteurs d’ 1,8 milliard de nairas. De l’argent que le gouvernement de la première puissance économique du continent doit chercher à l‘étranger et dans le secteur privé national pour financer un budget de 31 milliards de dollars destinés à stimuler son économie.
L‘économie du Nigeria a connu une croissance de 2,8 % l’année dernière, son niveau le plus bas depuis 1999.
Avec africanews.com