L’industrie touristique nous a placés sur la carte mondiale, contribuant au développement et à l’enrichissement du pays.
Au fil des décennies, le secteur s’est transformé en une source primordiale de revenus, les investissements y sont massifs et continus. On oublie trop souvent que le succès du tourisme ne dépend pas seulement des employés, mais de tout le monde.
Maurice célèbre ses 50 ans d’indépendance. Notre drapeau national flotte sur le toit des maisons et immeubles du pays. Rouge, bleu, jaune, vert. De ces quatre couleurs, on retiendra le bleu, synonyme de l’océan Indien et du ciel qui ont fait de Maurice une destination touristique de renom mondial. Rien qu’à la mention de Maurice en terre étrangère, l’interlocuteur se voit souvent sur une plage, sous le soleil, les pieds dans l’eau turquoise du lagon.
Les chiffres sont là pour justifier l’importance et la réputation de la destination idyllique, avec le soutien d’une politique d’ouverture de l’espace aérien à encore plus d’opérateurs internationaux (de manière régulière ou permanente). En 2017, le nombre de visiteurs ayant foulé le sol mauricien a connu une progression de 5,2 % pour atteindre 1,34 million, grâce à l’apport des marchés allemand (+ 15 095 touristes), britannique (+ 7 903 visiteurs) et sud-africain (+ 7 295 touristes). Selon un rapport de Statistics Mauritius rendu public fin février, les recettes générées par ce nombre croissant de touristes ont été de Rs 60,3 milliards.
L’élan de croissance devrait se poursuivre cette année, selon les projections de Statistics Mauritius, avec des arrivées estimées à 1,41 million. Les projections pour les revenus sont de l’ordre de Rs 62,5 milliards. Ce montant représente 13 % de la richesse nationale qui devrait être créée en 2018 toujours (en se basant sur les récentes perspectives pour le Produit intérieur brut de Rs 490 milliards publiées par le MCB Group).
Ce descriptif de la puissance financière du secteur nous ramène à sa contribution à la croissance nationale ces trois dernières années. C’est le seul secteur qui a connu une expansion supérieure aux premier et deuxième rounds d’estimations. Ainsi, le tourisme a pu maintenir l’expansion du gâteau national à un rythme proche de 4 % au lieu des 3 % à 3,5 %.
Si les partenaires, publics ou privés, tiennent tant à ce que le secteur du tourisme soit pérenne, c’est avant tout à cause du nombre d’emplois engagés, soit 100 000 personnes. Le nombre inclut les employés d’hôtels, d’appartements, de villas et de campements, les services annexes tels que ceux des agences de voyage, de l’aviation, de la restauration et des services de transport (tour-opérateurs et taxis).
Une expertise qui s’exporte
Maurice a acquis de l’expertise dans le tourisme, une expertise qui s’exporte désormais, que ce soit dans la région, en Asie ou en France. La marque LUX* se développe sous forme de contrats de gestion d’hôtels en Chine, à La Réunion et aux Maldives, par exemple. Beachcomber en fait de même en France.
Toute cette performance ne peut continuer sans que les conditions favorables soient réunies. Des trois secteurs de la vieille économie (sucre, zone franche manufacturière et tourisme), c’est celui du tourisme qui se porte le mieux, parce que les opérateurs et le régulateur ont pu harmoniser leurs approches pour faire face aux défis. Aujourd’hui, cette collaboration ne peut que se poursuivre de manière plus étroite.
La destination mauricienne est appelée à être plus sécurisée – il faut protéger la population et les touristes contre vols et violences. Un contrôle plus strict des opérateurs est requis, afin d’éviter que les touristes ne se fassent plumer dans la location d’appartements, les tarifs de taxi, les prix au marché, pour ne citer que ces exemples. En cette année du cinquantenaire de l’indépendance, quoi de souhaiter de mieux qu’un plein succès à notre jeune nation.
Survol des performances
Évolution dans les arrivées et les revenus
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Les meilleures progressions par marché en 2017
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Les raisons pour visiter Maurice
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Performance de Maurice versus la compétition
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