MAMADOU SAKHO – Contrôlé positif en mars, le footballeur français n’a pas encore été suspendu par l’UEFA. Si la contre-expertise confirme, il pourrait bien rater l’Euro 2016. Explications.
SUSPENSION MAMADOU SAKHO – Si le contrôle positif du défenseur du Liverpool FC et de l’équipe de France était confirmé par la contre-expertise, dont le résultat sera connu dans les quinze jours qui viennent, Mamadou Sakho s’exposerait à une suspension de deux ans, la sanction prévue par le barème prévu du code mondial antidopage. Une peine qui n’est toutefois pas gravée dans le marbre puisque chaque situation est étudiée au cas par cas. Parmi les précédents, l’exemple le plus récent est celui de l’Ivoirien Kolo Touré (aujourd’hui coéquipier de Sakho à Liverpool) : en 2011, il avait été contrôlé positif à un produit amincissant et avait écopé de six mois de suspension. La bonne foi de Touré qui avait expliqué avoir utilisé un produit appartenant à sa femme, avait incité la fédération anglaise à une relative clémence. Reste que, même si Mamadou Sakho parvenait à se défendre de la même manière, la durée de la suspension serait bien trop élevée pour lui permettre de participer à l’Euro 2016 qui se déroule du 10 juin au 10 juillet. Pour espérer être sélectionnable pour le championnat d’Europe, le joueur doit donc tabler soit sur mise hors de cause complète et donc une absence de suspension, soit sur une extrême clémence, autrement dit une sanction d’un mois ou moins.
Quelles conséquences pour l’équipe de France ?
Didier Deschamps doit lui aussi croiser les doigts. Sans l’avoir installé dans une position de titulaire incontournable, le sélectionneur de l’équipe de France a fait de Sakho l’un de ses cadres depuis quelques années et apprécie son comportement irréprochable. Dans l’esprit du sélectionneur, il faisait partie avec Varane et Koscielny, des trois défenseurs centraux partants à coup sûr pour l’Euro. Si Sakho devait renoncer, Eliaquim Mangala serait sans doute choisi comme troisième défenseur central. Mais Deschamps choisira sans doute d’emmener un quatrième défenseur central. Qui pourrait y prétendre ? On pense à Loïc Perrin qui avait d’ailleurs remplacé Sakho, blessé, en novembre, mais aussi à Samuel Umtiti (Olympique Lyonnais) et à Lucas Henandez (Atlético Madrid) qui présentent tous les deux l’avantage de pouvoir jouer à la fois au poste de défenseur central gauche et à celui de défenseur latéral gauche, comme Mamadou Sakho. Deschamps peut aussi choir d’emmener moins de défenseurs et de faire une place pour un attaquant comme supplémentaire comme Hatem Ben Arfa ou Nabil Fekir.
Avec linternaute.com