Pour le président de la Fcciao, Essohouma Meba, il s’agissait aujourd’hui de sensibiliser les opérateurs économiques, par le biais de la Cci-Ci, concernant la création de la compagnie maritime régionale en Afrique de l’ouest et du centre (Sealink).
Transport maritime: Le projet Sealink pour renforcer l’intégration économique
Dans l’ambition de mettre en place un service de transport de marchandises et de passagers fiable, abordable et efficace, la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie de l’Afrique de l’ouest (Fcciao) a rencontré ce mercredi 14 mars la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-ci), à Abidjan Plateau.
Pour le président de la Fcciao, Essohouma Meba, il s’agissait aujourd’hui de sensibiliser les opérateurs économiques, par le biais de la Cci-Ci, concernant la création de la compagnie maritime régionale en Afrique de l’ouest et du centre (Sealink). « Nous allons faire en sorte que chaque pays puisse apporter sa contribution pour la création de cette société ».
En effet, l’initiative Sealink est vue par les chambres consulaires de la zone Cedeao comme la voie par excellence pour augmenter les échanges commerciaux. D’autant plus que les échanges dans la sous-région n’atteignent même pas 30% au moment où ceux de la zone Union européenne (Ue) oscillent entre 60 et 65%.
Ce projet, explique Essohouma Meba, par ailleurs président de la Chambre de commerce du Togo, va nécessiter environ 50 milliards Fcfa d’investissement (100 millions de dollars), soit une participation propre des régions centre et ouest de l’Afrique de 30 milliards Fcfa (60millions de dollars) et des appuis de l’ordre de 20 milliards Fcfa (40 millions de dollars).
Le président de la Cci-CI, Faman Touré a montré son adhésion totale à ce projet. Pour lui, cette compagnie maritime doit être l’affaire de tous. «Ce puissant outil d’intégration économique sous-régionale contribuera fortement, nous en sommes convaincus, à la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’exportation (Sne) dont s’est doté la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné. Avant de mettre en relief les problèmes qui minent l’intégration économique sous régionale : La faiblesse des échanges commerciaux entre pays membres de de la Cedeao, manque d’infrastructures et de moyens de transport maritime, coût très élevé du transport maritime etc. Pour Faman Touré la tournée régionale de sensibilisation des Chambres de commerce et d’industrie sur le projet de transport maritime Sealink est porteuse d’espérance et riche en avantages pour l’économie sous régionale en particulier et Africaine en général.
La société Sealink prend en compte tous pays membres de la Cedeao, de l’Afrique centrale et de la Fcciao. Une clé de répartition de l’actionnariat sera mise en place pour harmoniser la quote part de chaque pays dans l’actionnariat. Selon le président de la chambre togolaise, la base des actions est de 500.000 dollars plus le ratio du taux du pib qu’on ajoute au pays concerné.
Avec fratmat