Premier producteur d’anacarde avec une production annuelle de 702 510 tonnes en 2015, la Côte d’Ivoire exporte 95% de sa production. Elle ne dispose que de 21 entreprises de transformation pour une capacité de 89 000 tonnes. D’où la nécessité de la loi relative au Système de récépissé d’entreposage (Sre) adoptée en juillet 2015 pour financer le secteur, créer des emplois dans les zones productrices, ainsi que plus de valeur ajoutée.
Filière anacarde: Vers la mise en place d’un système de récépissé d’entreposage
Le Conseil du coton et de l’anacarde (Cca) a organisé, ce jeudi 21 avril 2016, à Abidjan-Plateau, un atelier de validation de l’étude du Bureau Veritas, portant sur l’évaluation des capacités et des besoins d’entreposage dans la filière anacarde en Côte d’Ivoire.
Expliquant l’intérêt de cet atelier, Berthé Karim, coordonnateur général du Cca, a indiqué qu’il vise à présenter le contenu des études réalisées par le Bureau Veritas, en vue de mettre en place un Système de récépissé d’entreposage (Sre). Ce qui permettra de pallier le financement de la filière.
Il faut souligner que dans cette méthode de financement, des prêts sont consentis contre des biens détenus en garantie dans un entrepôt. Dans le fonctionnement du Sre, « le gestionnaire d’entrepôt émet un récépissé pour les marchandises stockées qui sont utilisées comme garantie mobilière. Et ce, lors d’une demande de prêt auprès d’une institution bancaire ou financière ».
C’est d’ailleurs pourquoi, le coordonnateur général du Cca, dira que la réussite de ce mécanisme est avant tout l’existence de magasins de stockage aux normes, mais également à proximité des utilisateurs. D’où la nécessité de l’étude effectuée dans le cadre de l’inventaire des capacités et des besoins d’entreposage de l’anacarde en Côte d’Ivoire.
Dans son inventaire exhaustif des magasins des zones de couverture par l’étude, le Bureau Veritas a dénombré 1056 magasins de stockage dont 266 sélectionnables pour le Sre. La sélection, il faut le préciser, a tenu compte de l’état physique des magasins et de leur opérationnalité. Dans la synthèse du rapport final pour l’atelier, ces 266 magasins présentent la nécessité d’une réhabilitation estimée à plus de 4 milliards de Fcfa. Et le total des investissements pour satisfaire les besoins d’entreposage des productions actuelles et futures est estimé à plus de 39 milliards de Fcfa.
Premier producteur d’anacarde avec une production annuelle de 702 510 tonnes en 2015, la Côte d’Ivoire exporte 95% de sa production. Elle ne dispose que de 21 entreprises de transformation pour une capacité de 89 000 tonnes. D’où la nécessité de la loi relative au Sre adoptée en juillet 2015 pour financer le secteur, créer des emplois dans les zones productrices, ainsi que plus de valeur ajoutée.
avec fratmat