L’Alliance solaire internationale (ASI) a été officiellement lancée hier à New Delhi en Inde. L’initiative dont la mise en place a démarrée depuis 2015, ambitionne de faciliter la mise en place d’ici 2030, de 1 000 GW de centrales solaires supplémentaires ; ce qui représenterait une multiplication par cinq de la capacité mondiale actuelle. Pour y parvenir, les initiateurs de l’initiative au nombre desquels, les Etats-Unis et la Chine, entendent mobiliser 1 000 milliards $, à l’horizon 2030.
Pour y parvenir, l’Alliance instituera une plateforme de coopération entre les pays développés disposant des technologies d’énergie solaire et les pays du Sud. En effet, ces derniers, bien que disposant d’une ressource solaire significativement plus abondante (300 jours d’ensoleillement chaque année), ne produisent jusque-là que 23% de l’électricité d’origine solaire consommée sur le globe, une part qui pourrait être augmentée avec un plus grand accès aux technologies et au financement.
La plateforme servira principalement à la publication d’appels d’offres et de garanties par les pays pauvres, dans l’expectative d’une participation des investisseurs privés, et ce, sous la supervision de la Banque mondiale. Aujourd’hui, l’Alliance solaire internationale compte 121 pays.
« La bataille pour les énergies renouvelables, c’est aussi une bataille pour l’”empowerment”: la mise en capacité, donnée à chaque Etat de l’Alliance solaire de réussir chez lui, de faire une place à chacun, de permettre à ses concitoyens de construire sa place et donc d’être formé pour construire les emplois dans ces secteurs.», a affirmé Emmanuel Macron, le président français qui co-présidait la cérémonie de lancement. Il a d’ailleurs annoncé, que son pays consacrera 1 milliard d’euros, à travers son agence de développement, à l’atteinte des objectifs de l’initiative.