Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont élu le juge Chile Eboe-Osuji (Nigéria) Président de la Cour pour une durée de trois ans avec effet immédiat. Le juge Robert Fremr (République tchèque) a été élu premier vice-président et le juge Marc Perrin de Brichambaut (France) second vice-président.
« Je suis très honoré de la confiance témoignée par mes pairs qui m’ont élu Président de la Cour pénale internationale. Alors que je prends mes fonctions, je trouve encourageant de pouvoir compter sur la vaste expérience des deux vice-présidents, messieurs les juges Robert Fremr et Marc Perrin de Brichambaut, avec qui j’ai étroitement travaillé auparavant. Je me réjouis à l’avance de pouvoir travailler avec eux de même qu’avec tous les juges, les principaux responsables et le personnel de la Cour. J’entrevois également avec grand enthousiasme ma collaboration avec l’Assemblée des États parties, la société civile et la communauté internationale dans son ensemble, afin de consolider et renforcer le système du Statut de Rome, dont nous soulignons cette année le vingtième anniversaire d’adoption du Statut », a déclaré M. le président Chile Eboe-Osuji à la suite de son élection. « Je suis également reconnaissant envers celle qui m’a précédé, Mme la juge Silvia Fernández de Gurmendi, et les deux vice-présidentes, Mesdames les juges Joyce Aluoch et Kuniko Ozaki, pour le travail qu’elles ont accompli de même que le leadership qu’elles ont exercé », a-t-il ajouté.
La Présidence – constituée d’un Président et de deux vice-présidents – joue un rôle essentiel en définissant les orientations stratégiques pour l’ensemble de la CPI. Elle assure la coordination avec les autres organes et consulte le Procureur sur les questions présentant un intérêt commun. Conformément au Statut de Rome, qui est le traité régissant le fonctionnement de la Cour, la Présidence est chargée de la bonne administration de la Cour, exception faite du Bureau du Procureur. Elle supervise les activités du Greffe et intervient sur de nombreuses questions d’ordre administratif touchant au fonctionnement général de la CPI. Elle examine en outre les recours formés contre certaines décisions du Greffier et conclut avec les États et les organisations internationales des accords de coopération liant la Cour dans son ensemble.