Réunis le samedi 16 avril à Washington, à la Conférence inaugurale dudit forum, les participants ont fait remarquer que «pour s’attaquer au déficit en infrastructures, il est donc nécessaire, non seulement de décupler les investissements et de recourir davantage au secteur privé, mais aussi de progresser aux plans de la gouvernance, des capacités et de l’efficacité, afin de mieux tirer parti des dépenses allouées aux infrastructures aujourd’hui ».
Forum mondial des infrastructures 2017 : Les banques s’engagent pour sa réussite
Les dirigeants des banques multilatérales de développement (Bmd), de la Banque africaine de développement (Bad), Banque asiatique de développement, de la banque asiatique d’investissement et d’infrastructure , de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, de la Banque européenne d’investissement, du groupe de la banque de développement inter américaine, la Banque islamique de développement, la nouvelle Banque de développement et le Groupe de la Banque mondiale plus des partenaires de développement et des représentants du G20, G24 et G77.Ce sont ces différents acteurs qui ont de commun accord affiché un optimisme en s’engageant à améliorer les mécanismes de collaboration multilatéraux pour porter en avant la prestation de l’infrastructure à l’échelle mondiale. Ce, lors du Forum mondial 2017 sur les infrastructures, annoncé en marge des Réunions du Printemps à Washington (Etats Unis)
Réunis le samedi 16 avril à Washington, à la Conférence inaugurale dudit forum, les participants ont fait remarquer que « pour s’attaquer au déficit en infrastructures, il est donc nécessaire, non seulement de décupler les investissements et de recourir davantage au secteur privé, mais aussi de progresser aux plans de la gouvernance, des capacités et de l’efficacité, afin de mieux tirer parti des dépenses allouées aux infrastructures aujourd’hui ».
Inscrit dans le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement, le forum mondial sur les infrastructures, il vise à combler les déficits en matière d’infrastructures. Il a pour but « de mieux harmoniser et coordonner les initiatives des partenaires respectifs. Ce, tout en respectant la diversité des approches, des politiques et des procédures, afin de faciliter la mise en œuvre d’infrastructures durables, accessibles et résilientes dans les pays en développement. Le Forum, qui se tiendra tous les ans, sera accueilli de manière tournante par les différentes Bmd », a indiqué les institutions bancaires.
Pour eux, « Les infrastructures jouent un rôle capital dans la croissance, la compétitivité, la création d’emplois et l’allègement de la pauvreté. Pourtant, accroître l’accès aux services d’infrastructures de base demeure un sérieux défi dans nombre de pays en développement. Au moins 663 millions de personnes n’ont toujours pas accès à de l’eau potable salubre. D’ici à 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des zones en pénurie d’eau absolue. 60 % des habitants de la planète n’ont pas accès à l’Internet et 1,2 million de personnes vivent encore sans électricité. Le tiers au moins de la population rurale dans le monde n’est pas desservie par des routes praticables en toutes saisons ».
Source : Banque Mondiale