Le Maroc enregistre 0,6% des saisies totales de produits contrefaits dans le monde. La chine est de loin le premier pays en la matière avec 63,2% des saisies.
Voilà un classement dont le Maroc se serait bien passé. Le royaume figure dans le top 6 des pays producteurs de contrefaçons. C’est ce que révèle un rapport de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle, publié le 18 avril.
Le rapport intitulé “Trade in Counterfeit and Pirated Goods: Mapping the Economic Impact” a chiffré la valeur mondiale des importations de biens contrefaits à 461 milliards dollars en 2013, les importations totales au niveau mondial s’élevant, pour leur part, à 17 900 milliards de dollars.
Le classement fait état qu’en 2013 0,6% des saisies totales de produits contrefaits effectuées dans le monde sont d’origine marocaine. Elles sont d’une valeur de 2,7 milliards de dollars. Soit 26 milliards de dirhams. Le Maroc est devancé par l’Inde (1,2%), la Thaïlande ( 1,6%) Singapour (1,9%), la Turquie ( 3,3%). Le champion dans la catégorie reste incontestablement la Chine avec 63,2% des saisies totales dans le monde.
Selon le rapport, les contrefaçons concernent tous types de produits, des sacs à main et parfums, aux pièces de machine et produits chimiques. «Si les chaussures sont les produits les plus copiés, on observe des violations du droit de propriété intellectuelle jusque sur les fraises et les bananes». précise le rapport.
Les États-Unis, l’Italie et la France, pays les plus touchés par la contrefaçon.
Les activités de contrefaçon produisent également de “mauvaises copies” qui mettent en danger la vie des individus ajoute le document qui cite entres autres les pièces automobiles défectueuses, médicaments aux effets néfastes, jouets dangereux, lait pour bébé sans valeur nutritive et instruments médicaux donnant des mesures erronées.
Parmi les marques qui sont les plus touchées par la contrefaçon dans le monde figurent celles américaines, italiennes et françaises avec respectivement 20%, 15% et 12% des valeurs saisies. «Une grande partie des sommes provenant de ces ventes alimente le crime organisé» précise le document.
avec telquel