Au terme de son exercice 2015, la Société de limonaderies et brasseries d’Afrique (Solibra), filiale ivoirienne de l’industriel français Castel, a enregistré une marge bénéficiaire nette de plus de 22,6 milliards de Fcfa, en progression de plus de 96,7 % par rapport à 2014.
Si cette performance résulte de la popularité de la compagnie et de la diversité de ses offres (bière, eau minérale, limonades, jus de fruits et boissons énergisantes), elle s’explique surtout par le rachat, en avril dernier, de son concurrent, Les Brasseries ivoiriennes (LBI).
Toutefois, en 2017, la situation devrait légèrement se compliquer pour celui qui est encore l’unique brasseur de Côte d’Ivoire. En effet, la société aura à affronter la concurrence de Brassivoire, une co-entreprise formée par le Français CFAO et le Néerlandais Heineken, qui affiche l’ambition de dominer un marché ivoirien plus que jamais prometteur.
De quoi nourrir les débats lors de l’assemblée générale de ce pilier de l’économie ivoirienne qui se tiendra le 27 avril prochain, à l’espace Crystal d’Abidjan. Entre autres mesures déjà annoncées, la Solibra distribuera un dividende net de 4 101 Fcfa par action, contre 2 734, l’année dernière.
Avec le rachat de LBI, Solibra a réédité son exploit de 1994 quand il avait pris le contrôle de la Bracodi, son unique concurrent d’alors.
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