Cette représente la troisième phase (2016-2020) du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Le ministre français des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, et son homologue camerounais, Alamine Ousmane Mey, ont signé un mémorandum d’entente le 08 avril.
La troisième phase du contrat de désendettement et de développement (C2D) entre Yaoundé et Paris est sur les rails. Le ministre français des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, et son homologue camerounais, Alamine Ousmane Mey, ont signé un mémorandum d’entente le 08 avril, portant sur un montant de 600 millions d’euros (394 milliards de F CFA).
La signature de la convention proprement dite devrait intervenir en juin, selon une source proche du dossier. C’est à cette date que seront également connues les différentes affectations des ressources.
Annulation et reconversion de dette
Concrètement, dans le cadre du C2D, « l’État camerounais continue d’honorer sa dette mais, aussitôt le remboursement constaté, la France reverse la somme correspondante sous forme de dons pour qu’elle soit affectée à des programmes de lutte contre la pauvreté sélectionnés d’un commun accord avec le Cameroun », explique une note de l’Agence française de développement.
Depuis 2006, Paris a déjà débloqué en faveur de Yaoundé 566 milliards de F CFA (863 millions d’euros), en deux tranches.
Le premier C2D entre la France et le Cameroun, d’une valeur de 352 milliards de F CFA et d’une durée de cinq ans, a été signé en juin. Le deuxième, paraphé en juin 2011, avait une valeur de 214 milliards de F CFA.
Ces fonds ont été utilisés dans l’agriculture et le développement rural, les infrastructures et le développement urbain, l’environnement, la santé, l’éducation et la formation professionnelle.
avec jeuneafrique