Bonne gouvernance, transparence, fluidité dans la gestion des dépenses publiques sont les facteurs qui ont conduit les acteurs des finances du ministère de la santé et de l’hygiène publique à se réunir ce vendredi 02 mars 2018 à l’auditorium du ministère des affaires étrangères. Cette rencontre se situe dans le cadre de la rentrée budgétaire 2018 dudit ministère sous le thème : efficacité de la dépense publique de santé. Il s’est agi au cours de ces assises de présenter le budget 2018, la gestion budgétaire précédente, d’échanger sur les mesures d’encadrement de la gestion budgétaire et des finances. Selon le directeur des affaires financières du Ministère de la santé et de l’hygiène publique, M. Kafoumba Touré, le budget 2017 s’élevait 368 780 237 723 francs dont 216 042 907 925 francs CFA pour le fonctionnement et 152 737 329 798 francs CFA pour l’investissement. Toujours selon le DAF, ce budget a été utilisé de façon optimale. « A fin décembre 2017, le taux d’exécution global était de 91, 11% dont 99,05% pour le fonctionnement et 79,87% au titre des investissements. le taux de 79,87% s’explique par l’existence de dotations liées aux dons et emprunts d’un montant de 23 253 000 000 francs CFA sans accord de financement qui n’ont pu être évidemment exécutées au cours de l’exercice 2017… » A dit M. Kafoumba Touré. M. Konan jacques Assahoré, Directeur Général du Trésor a au nom du Ministre de l’économie et des finances rappeler que la mise à disposition du budget 2018 s’inscrit dans un contexte de contrainte budgétaire dû à la baisse des recettes d’exportation. Toujours dans le même élan, il a souligné que l’exécution budgétaire n’est pas seulement lié à la dépense car prenant également en compte les recettes. C’est pourquoi il a exhorté tous les acteurs du système de santé en occurrence les responsables des structures sanitaires à faire en sorte que toutes les recettes soient centralisées au trésor pour une meilleure mise à disposition de celles-ci à l’ensemble dépenses budgétaires. Avant de clore son propos, le directeur général du trésor et de la comptabilité publique a invité les uns et les autres à la discipline budgétaire, tout en rassurant l’auditoire de l’engagement du ministère de l’économie et des finances aux côtés du Ministère de la santé et de l’hygiène publique. Présidant la cérémonie, Dr Raymonde Goudou Coffie, ministre de la santé et de l’hygiène publique a rappelé l’importance de la diffusion de l’information budgétaire à toutes les structures d’exécution afin que celles-ci soient mieux outillées pour la gestion du budget. La première responsable du système de santé ivoirien est revenue sur les différents investissements dans le secteur de la santé qui ont abouti à la mise à disposition auprès des populations du tout premier centre de radiothérapie de côte d’ivoire, 0 l’ouverture CHU de Angré pour ne citer que ceux-là. Aussi a-t-elle réaffirmé l’investissement du Gouvernement dans la construction et réhabilitation de plusieurs structures de santé de 2018 à 2020. « Dans la perspective de faire de la cote d’ivoire un hub sanitaire, le Gouvernement investira 577 milliards dans le secteur de la santé de 2018 à 2020 au titre de la construction, de la réhabilitation et de l’équipement des structures sanitaires » a-t-elle dit. Elle a invité ses collaborateurs à une gestion efficiente des budgets qui leur seront alloués. La Ministre de la santé et de l’hygiène publique a félicité tous ces collaborateurs pour tous les efforts consentis dans l’amélioration des services de santé. Il convient de rappeler que le budget 2018 s’élève à 380 763 110 407 francs CFA dont 237 666 804 839 francs CFA pour le fonctionnement, 116 116 430 138 francs CFA au titre de l’investissement.