Le projet de développement de la mine de bauxite de la société Guinea Alumina Corporation à Boké est désormais achevé à plus de 37%. Les premières exportations du minerai sont prévues au cours de la deuxième moitié de 2019.
La Guinée pourrait bientôt profiter de la production de la mine de bauxite à Boké dans le corridor nord-ouest. Mardi dernier, le management de Guinea Alumina Corporation (GAC S.A.), filiale d’Emirates Global Aluminium (EGA), a indiqué que son projet de développement de la mine était achevé à plus de 37%. Sur le volet export, la GAC prévoit de livrer les premières tonnes de bauxite au cours de la deuxième moitié de 2019.
«GAC est un projet de croissance stratégique pour notre entreprise et pour la Guinée, qui dynamise de manière significative le secteur minier du pays et contribue à la croissance de l’économie nationale. Atteindre cet objectif est un grand moment et j’attends avec impatience l’achèvement du reste du projet avec succès et en toute sécurité», a déclaré Paulo Roberto Castellari, PDG de la GAC.
Un sentiment d’impatience qui s’explique par les retards répétés depuis le lancement du projet, alors que l’entrée en production de la mine était annoncée pour 2107. Sur le volet exploitation, les volumes prévisionnels de production devraient atteindre pas moins de 12 millions de tonnes de bauxite par an. La GAC, comme le promet son management, sera ainsi une nouvelle source mondiale de bauxite, le minerai dont dérive l’aluminium, contribuant de manière significative aux exportations guinéennes.
Un projet transversal
Le projet GAC n’est pas qu’un simple projet d’exploitation de la bauxite. Il prévoit également des infrastructures de transport, notamment la modernisation d’un système ferroviaire multi-utilisateur déjà existant et le développement d’installations portuaires à Kamsar qui contribuent au développement des infrastructures locales.
Considéré comme l’un des plus importants investissements en Guinée de ces 40 dernières années, le projet est estimé à un coût total d’environ 1,4 milliard de dollars. Pendant la phase d’exploitation, le projet devrait employer directement quelque 350 personnes et environ 400 sous-traitants, alors que près de 3 000 personnes travaillent actuellement au développement du projet dans la région de Boké.
Avec latribuneafrique