Les questions liées à la relance des chantiers d’infrastructures routières étaient au cœur des entretiens, ce 28 février 2018, entre le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet et les responsables de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI).
Ces sujets d’une importance capitale, au regard de la forte dégradation du réseau routier que connaissent certains axes du pays, ont suscité une forte préoccupation des deux parties. Ce, justement du fait de l’arrêt de certains de ces projets structurants devant permettre la protection et l’entretien du patrimoine routier et après les propositions du plan d’urgence rendues public par des experts du ministère de tutelle et l’ANGTI.
Face à l’urgence, Emmanuel Issoze Ngondet et ses hôtes ont discuté des questions pratiques, portant sur la relance des travaux sur plusieurs sites. Notamment, celui de l’axe PK5-PK12, le plus emblématique, qui reste confié à l’entreprise Colas, avec l’appui de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC).
Par ailleurs, l’ANGTI procède aussi actuellement à l’analyse des appels d’offres de sociétés chinoises intéressées par la réhabilitation ou la construction de trois tronçons, PK 12-Nsile, Ayem Agoula-Nsile et Pont de la Bokoué-Nsile, dont l’évaluation est de 78 milliards de francs CFA.
Sur toutes ces questions ainsi qu’à celles liées au fonctionnement de l’ANGTI, le Premier ministre s’est dit « attentif », en reconnaissant « l’urgence de résoudre » les nombreux « dysfonctionnements » constatés autour de ces dossiers.
Il a enfin, dans ce cadre, indiqué que tout ceci « ne doit pas conduire à freiner les objectifs recherchés à travers la mise en œuvre du Plan de relance économique, conformément aux orientations du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba », en vue d’accélérer la croissance.
Avec lenouveaugabon