Il s’exprimait lors d’un point presse animé en présence de nombreux leaders et sympathisants de ces différentes organisations de jeunesse.
Des attentats perpétrés dans la nuit de vendredi à samedi ont une trentaine de morts à Ouagadougou, la capitale burkinabè. Devant cette situation, « nous sommes sensibles à ce qui ce qui arrive au peuple du Burkina Faso, d’autant plus que le peuple du Burkina reste et demeure un peuple frère de la Côte d’Ivoire», a expliqué M. Silué.
Les autorités ivoiriennes ont déploré, lundi, ce mandat d’arrêt international du Burkina Faso contre la deuxième personnalité ivoirienne, émis “au mépris des règles et des us et coutumes en la matière”.
Ce collectif a condamné, samedi, à Bouaké, le mandat d’arrêt international lancé par la justice burkinabè contre le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, jugeant cet acte de « provocation inutile ».
« Nous lançons un ultimatum de 72 heures aux autorités du Burkina pour retirer ce mandat d’arrêt qui vient d’être lancé contre Guillaume Soro » avait déclaré à APA, le porte-parole de ce collectif, Pegabila Silué.
« Au-delà de ce délai de 72 heures, si nous n’obtenons pas de satisfaction, alors nous allons organiser à partir de mercredi prochain, plusieurs séries de sit-in devant le consulat du Burkina Faso à Bouaké pour protester contre cette provocation inutile » avait-t-il menacé.
La justice burkinabè a lancé un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro, le Président de l’Assemblée Nationale ivoirienne, pour sa supposée implication dans le coup d’Etat manqué de septembre dernier au Burkina Faso.
Ce mandat a été lancé par la justice militaire burkinabè en charge du dossier, « dans le cadre de l’enquête sur le putsch perpétré le 16 septembre 2015 par le général Gilbert Diendéré et des soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ».
Les chefs d’accusation contre Soro n’ont pas encore été dévoilés. C’est le deuxième mandat d’arrêt international adressé aux autorités ivoiriennes, en l’espace de deux mois. En effet, début décembre, un mandat avait été lancé contre l’ancien président Blaise Compaoré (qui vit en Côte d’Ivoire depuis sa chute en fin octobre 2014), dans l’affaire Thomas Sankara.
CK/ls/APA