Selon les estimations du ministère camerounais des Postes et Télécoms, plus de 220 opérateurs exerçant les activités de messagerie et de transfert d’argent sur le territoire national sont hors-la-loi. «Cela nuit à la qualité de service pour le consommateur et porte atteinte aux intérêts de l’Etat», a indiqué la ministre des Postes et Télécoms, Minette Libom Li Likeng (photo), au cours d’une réunion de concertation organisée le 13 janvier à Yaoundé, en vue de l’assainissement de ce secteur.
A la vérité, a-t-on appris, en dehors de Campost, l’opérateur postal public, la quasi-totalité des entreprises de messagerie et de transfert d’argent qui essaiment dans les villes camerounaises n’ont pas encore satisfait aux exigences de la réglementation en vigueur en la matière.
Même si de nombreux opérateurs ont effectivement déposé des dossiers auprès des services compétents du ministère des Postes et Télécoms, seulement 13 d’entre eux ont déjà reçu des «autorisations provisoires», tandis que de nombreux autres ont déjà reçu des mises en demeure pour non payement de caution depuis le dépôt de leurs dossiers. Pendant ce temps, elles ont ouverts leurs portes et fonctionnent en toute sérénité.
avec agenceecofin