Du 1er au 21 juin 2015, les agents du groupe Mtn-Ci participent à la 9ème édition des « 21 jours d’actions citoyennes », (21 Days of Y’ello care), à Abidjan et à l’intérieur du pays. Dans cet entretien, Freddy Tchala, directeur général de cette compagnie de téléphonie mobile explique les enjeux et les perspectives d’un tel programme.
Freddy Tchala (Mtn-ci): “Notre vision…avoir les pieds dans les réalités du pays”
Du 1er au 21 juin 2015, les agents du groupe Mtn-Ci participent à la 9ème édition des « 21 jours d’actions citoyennes », (21 Days of Y’ello care), à Abidjan et à l’intérieur du pays. Dans cet entretien, Freddy Tchala, directeur général de cette compagnie de téléphonie mobile explique les enjeux et les perspectives d’un tel programme.
Pouvez-vous nous expliquer les « 21 jours d’actions citoyennes » ?
C’est un programme lancé en 2006 et qui a pour but de permettre aux employés de toutes les opérations du groupe (12 au total) de réaliser des actions sociales au profit des populations, durant le mois de juin. C’est une initiative majeure du groupe pour promouvoir le bénévolat. Elle permet aux employés de Mtn Côte d’Ivoire de se mettre au service de leur écosystème social, des populations qui font tous les jours le succès de cette compagnie. C’est aussi un moyen pour soutenir le gouvernement dans divers domaines et permettre aux employés d’avoir les pieds sur terre vis-à-vis des réalités parfois difficiles du pays.
Quel est le principal axe retenu dans le cadre de ce programme ?
Le principal axe retenu, depuis trois ans déjà, c’est l’éducation et c’est le même thème retenu pour les « 21 jours d’actions citoyennes » de cette année. En effet, nous considérons qu’investir dans « l’éducation pour tous », c’est investir dans les générations présentes et futures pour une Afrique prête à relever les défis.
Quels sont les domaines concernés ?
Pendant les huit dernières années, l’accent a été mis sur des actions de salubrité. Nous avons procédé au balayage des rues et au curage des caniveaux. Il y a eu la promotion de la santé en démoustiquant les zones d’habitation et en offrant des moustiquaires imprégnées aux populations afin de lutter efficacement contre le paludisme, première cause de mortalité en Côte d’Ivoire et peut-être en Afrique.
Dites-nous les sites choisis cette année pour ce programme ?
Ce programme sera réalisé dans dix villes de la Côte d’Ivoire. La réhabilitation de la première école publique ivoirienne à Elima (Aboisso), la construction de salles de classes à l’École ivoirienne pour les sourds à Yopougon, la formation des élèves-maîtres au Cafop de Grand-Bassam et du Plateau, la sensibilisation des élèves aux risques des grossesses en milieu scolaire aux foyers des jeunes de Treichville et d’Attécoubé.
Quels sont les partenaires associés à ce projet ?
Nous avons le ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique, le Fonds des Nations unies pour la Population (Unfpa) et la société civile que je voudrais remercier au passage.
A combien peut-on évaluer le coût du projet ?
Le montant du projet est évalué à 120 millions de Fcfa, dont une contribution de 37 millions de Fcfa des 730 employés du groupe.
On vous a vu soulever des briques, monter des murs à Yopougon, comment expliquez-vous cela ?
C’est un appel à l’unité et l’humilité. A Yopougon, nous avons voulu donner de la joie aux élèves sourds-muets. C’est la seule école en Côte d’Ivoire qui s’occupe des enfants malentendants. C’est une initiative à encourager, non seulement par le groupe mais par toute la communauté tant nationale qu’internationale.
Vous étiez également à Grand-Bassam récemment ?
Nous sommes allés à Grand-Bassam pour apporter notre soutien à cette institution qui a en charge de former les instituteurs. En effet, on ne peut se passer du numérique aujourd’hui et nous pensons qu’il est important que ceux qui s’occupent de nos enfants puissent s’approprier cet outil. Nous nous sommes donc rendus dans cette localité pour appuyer ce travail et améliorer le quotidien de nos concitoyens. Et nous pensons que ce partenariat va se poursuivre dans le temps pour s’assurer que l’action d’aujourd’hui ne soit pas ponctuelle.
Yopougon, Grand-Bassam, qu’est-ce qui fait courir le directeur général de Mtn?
Notre vision est d’offrir à nos clients et à toute la société l’opportunité de vivre plus heureux dans l’univers virtuel qui est le nôtre. Ce qui nous motive aussi est qu’au delà de nos activités, nous vivons une réalité dans notre environnement physique. Il y a des besoins pour lesquels nous pensons que l’entreprise et les employés peuvent apporter un coup de main, peuvent mettre en avant des problématiques qui peuvent mobiliser les forces diverses pour que certaines questions trouvent des solutions. La volonté qui nous anime, c’est également de communier et de construire collectivement avec les partenaires sociaux ou institutionnels. Dans le cas d’espèces, que ce soit à l’École pour les sourds-muets de Yopougon ou au Cafop de Grand-Bassam, ce sont des partenaires importants de l’éducation. Il est donc bon que notre structure soit à leurs côtés pour les accompagner.
PME PMI magazine