Nana Akufo-Addo, chef d’Etat ghanéen et facilitateur dans la crise togolaise, est arrivé en fin d’après-midi, ce dimanche 18 février, à Lomé. Objectif : présider la cérémonie d’ouverture du dialogue inter-togolais prévue ce lundi 19 février 2018.
Les acteurs politiques togolais auront ensuite dix jours pour trouver une issue pacifique concertée à la crise que traverse leur pays depuis plus de six mois.
Pouvoir et opposition ont en effet matérialisé leur accord préliminaire en apposant leur signature au bas du règlement intérieur devant régir les discussions politiques. Du côté de la majorité au pouvoir (Union pour la République), c’est Atcholi Aklesso, Secrétaire exécutif du parti, qui s’est chargé de cette formalité, tandis que du côté de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, c’est Eric Dupuy, en charge de la communication à l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), principal parti d’opposition au pouvoir togolais, qui a signé le document.
Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour de cette assise politique, entre autres les mesures d’apaisement et de confiance, à examiner de manière prioritaire par les participants au dialogue, le caractère inclusif du dialogue, les réformes constitutionnelles, les réformes électorales, l’Etat de droit et la situation humanitaire, ou encore le mécanisme de mise en œuvre et de suivi.
Avec agenceecofin