La liste des 100 personnalités qui ont marqué l’Afrique en 2015 porte l’estampille de notre rédaction, des analystes et des consultants qui se sont relayés sur ces colonnes tout le long de l’année pour décrypter l’actualité. Nos choix se sont basés tout d’abord sur les critères de dynamisme et non la fortune, la valeur ajoutée apportée et non la taille du projet ou de l’entreprise. Les opérateurs qui développent des projets transfrontaliers, du public ou du privé, ont été privilégiés. Comme ce fut le cas l’année dernière, nous avons écarté les politiciens et les acteurs de l’industrie humanitaire. De même, pour un meilleur confort dans l’analyse, nous avons fait abstraction des chefs d’Etat et de gouvernement. Pour ne retenir, au ffinal, que les hommes et les femmes qui influent sur le monde économique africain par leurs idées et par leurs actions. Résultat, il s’agit d’un classement des personnalités de l’Afrique nouvelle, celle qui entreprend, exporte, emploie, innove et génère de l’ impact social.
Les vecteurs de l’intégration
Akinwimi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement pour avoir replacé l’Agriculture au coeur de la stratégie de la Banque.
Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) pour avoir ressuscité le débat stratégique sur l’industrialisation de l’Afrique.
Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa Bank qui en a fait championne du Maghreb et d’Afrique zone CFA en l’espace de huit ans.
Blaise Ahouantchédé, directeur général de GIM-UEMOA, pour la réussite de l’intégration monétique ouest-africaine.
Ade Ayeyemi, directeur général d’Ecobank, qui se bat depuis sa prise de fonction en septembre 2015 a n d’éloigner la plus grande banque commerciale africaine (présente dans 35 pays ) des récifs.
Christian Adovelande, Président de la BOAD pour le renforcement de la capacité d’intervention de la banque à travers une augmentation de capital de 500 millions de dollars qui lui donnera de l’envergure.
Felix Bikpo, directeur général du fonds AGF, qui a racheté le fonds GARI (dela estimé à
35 millions de dollars) constituant ainsi une plateforme critique capable d’accorder plus de garanties aux PME.
Gervais Koffi Djondo, président d’honneur du groupe Ecobank et infatigable promoteur de la compagnie Asky, devenue une fierté continentale.
Sidi Ould Tah, DG de la BADEA pour avoir augmenté la cadence des décaissements concessionnels envers les Etats africains à des conditionnalités (1% de taux d’intérêt, maturité de 30 ans avec une longue période de grâce) uniques.
Les self made man
Aliko Dangote. Premier investisseur africain en Afrique. Il pèse 15,7 milliards de dollars selon le classement 2015 de Forbes. Issu d’une famille commerçante de Kano, dans le nord musulman nigérian,il fait partie de ces self-made men qui se sont construits à la force de leur poigne.
Paul Fokam Kammogne (Cameroun), président du groupe Afriland First Bank et de la compagnie SAAR, a poursuivi son offensive en 2015 notamment en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Jean Kacou Diagou, président du groupe NSIA, de la Confédération Générale des Entreprises de Cote d’Ivoire (CGCI) et de la Fédérations des organisations patronales de l’Afrique de l’ouest (FPAO), est l’une des figures les plus respectées des milieux d’affaires africains.
Isaad Rebrab, algérien 71 ans, annoncé dans beaucoup de projets de reprise de sociétés agroalimentaires en Afrique. Le patron de Cevital qui a acquis Oxxo Evolution, fabricant français de fenêtres en PVC, puis en 2014 Fagor-Brandt, un poids lourd franco-espagnol de l’électroménager, pour la Suneor au Sénégal a les yeux de Chimène.
Richard Lowe, PDG de la compagnie Activa, implantée dans 4 marchés majeurs africains et initiateur du réseau Globus.
Diouldé Niane, PDG de la SONAM, l’une des compagnies d’assurance les plus solides par les fonds propres et la qualitéde la gouvernance. En 2015, la SONAM a racheté l’ivoirienne 3A IRD.
PDG du groupe hôtelier malien Azalaï, Mossadeck Bally, 54 ans, a construit à partir de rien une chaîne hôtelière ouest- africaine de 700 chambres et autant d’employés. Il est propriétaire de quatre hôtels à Bamako, ainsi que du mythique Hôtel de l’Indépendance à Ougadougou.
André Soumah. Ivoirien qui dirige le groupe ACE depuis Genève et Dubaï. Employant plus de 4000 personnes à travers le monde, cet africain «affranchi» de toute tutelle politique est l’un des rares fils du continent à avoir su déchiffrer les codes impitoyables du monde du trading, du négoce et de la tiers détention.
Komé Cessé, fondateur du groupe Koira, promoteur entre autres du Radisson Blu à Bamako et du futur Sheraton à Abidjan. Il fait partie de ceux qui ont fondé leurs groupes sans soutien du milieu bancaire local, peu enclin alors à supporter les nationaux.
Johann Rupert, riche de 7,1 milliards de dollars. Cet Afrikaner de 65 ans a hérité des affaires de son père, Anton Rupert, un magnat du tabac. Patron depuis 2010 de la société de luxe Richemont, basée en Suisse, il est le propriétaire des marques Cartier, Van Cleef & Arpels et Montblanc, entre autres.
Yerim Sow. Souvent présenté comme le plus riche des hommes d’affaires sénégalais, il poursuit son investissement au niveau africain dans l’hôtellerie, l’immobilier et les services Financiers. Ses participations dans la BNDE (Banque nationale de développement du Sénégal) sont susceptibles d’évoluer prochainement.
Hassanein Hiridjee, de nationalité malgache et française, est un businessman moderne, diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP), ayant occupé plusieurs postes dans le secteur financier en France avant de revenir à Madagascar en 1997 pour créer sa propre société de promotion immobilière, First Immo. Actionnaire de plusieurs sociétés, il a racheté la BNI Madagascar, auparavant appartenant au groupe français Crédit Agricole.
Aliou Boubacar Diallo, PDG de Wassoul’or, est reparti sur des bases nouvelles en 2015 après avoir remporté des batailles judiciaires décisives. Ce malien, l’un des rares à avoir réussi à se faire une place dans l’industrie aurifaire, a pour modèle Kankan Moussa, le roi de l’or et pour vertu le travail doublé de l’audace.
drissa Nassa, PDG de Coris Bank et President du réseau des banquiers d’Afrique. Un acteur financier de premier plan qui participe au renouveau du continent.
Apollinaire Compaoré, patron de Telcel Faso et d’Atel Mali, a «grandi» sur fonds propres, devenu milliardaire sans s’appuyer sur le levier de la dette. L’empire de cet homme d’affaires Burkinabé s’étend des télécoms à l’assurance.
Claude Wilfried Etooka dit Willy. Ce trader congolais attitré dans le domaine du pétrole opère, via la Société Africaine de Recherche Pétrolière et Distribution (SARPD OIL),
depuis la Technopolis de Rabat, plateforme marocaine dédiée aux Investissements. La plateforme de trading, 5ème acteur africain, est pilotée à partir de Genève par le marocain Farouk Belhaj.
Moulay Hafid Elelamy, fondateur du groupe Saham, qui après avoir repris le groupe Colina, est entrain de jeter le pont entre le Nord et le Sud de l’Afrique grâce à un mariage annoncé avec le sud-africain Sanlam.
Mohamed Ould Nouegued du groupe AON (Banque, immobilier, BTP, activités maritimes). L’homme le plus riche de Mauritanie poursuit sa diversification régionale avec une présence internatio- nale en Guinée, au Mali et au Sénégal.
Les stratèges
Christian Kerangall, franco-gabonais, PDG de la Compagnie du Komo, et de l’organisation de la Coupe d’Afrique 2017. Il est actionnaire de la BGFI Bank, de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg), de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) et, entre autres, de la Société d’exploitation du transgabonais.
Mohamed Ould Bouamatou. Exilé au Maroc depuis bientôt quatre ans, le patron du groupe BSA (Banques, assurance, distribution de produits gaziers) est de facto devenu un homme politique du fait de sa supposée divergence majeure avec le President mauritanien, Mobamed Abdel Aziz.
Jean-Louis Billon, patron des groupes SIFCA et SAP et partenaires des asiatiques Olam et Wilmar, Jean-Louis il est à la tête de l’un des premiers pôles agroalimentaires du continent. Sa qualité de ministre du commerce et d’homme politique du PDCI en font l’un des hommes incontournables pour la prochaine alternance de 2020.
Michel Abrogoua, pour avoir établi une jonction capitalistique entre Phoenix Capial Management et le sud- africain PIC.
Slim Riahi, le Berlusconi Tunisien. Le plus jeune fortuné du pays des jasmins. Il a pu joindre le business; le sport et la politique dans un contexte difficile de l’après révolution. Riahi compte révolutionner l’agro-industrie dans son pays.
Les frères Cyril (photo) et Alain Nkontchou du Cameroun pour la mise en place d’Enko Capital Management LLP, Londres, une société de gestion d’actifs qui trace son sillon.
L’homme d’affaires Ougandais Ashish J. Thakkar, désigné plus jeune milliardaire africain à seulement 31 ans, est entrain d’imprimer sa marque dans le secteur financier africain grâce au fonds Atlas Mara, actionnaire de plusieurs banques du continent.
Lionel Zinsou, premier ministre du Bénin, financier et President de la fondation Afrique France, est le candidat du parti du président sortant, Yayi Boni, lors des présidentielles de fèvrier 2016. Une perspective qui fait l’objet de spéculation dans les cercles ouest- africains.
Patrice Talon, roi de l’égrenage du coton et des intrants agricoles est vu comme candidat sérieux aux présidentielles de février 2016. Dans son long bras de fer aux relents politiques avec le président Yayi Boni du Bénin, l’homme d’affaires, President de là holding de participation SFP, a obtenu de la Cour africaine commune de justice et d’arbitrage des dommages à hauteur de 131 milliards de FCFA contre l’Etat béninois..
Né au Rwanda, Tribert Rujugiro a fait fortune dans le tabac. Longtemps proche du président Kagame et ex-financier du Front patriotique rwandais (FPR), le parti au pouvoir à Kigali,
il vit en exil depuis 2009. En 2008, il avait pris ses distances avec le pouvoir qui, par la suite, l’a accusé de financer des groupes hostiles au gouvernement. Aujourd’hui, il a engagé un bras de fer judiciaire avec l’Etat pour la restitution de ses biens confisqués.
Fatima Beyina-Moussa, directrice générale de la compagnie ECAir et de l’AFRAA pour avoir réussi à désenclaver tout le bassin du Congo.
Kobiné Komara, haut commissaire de (OMVS) pour avoir réintroduit le principe de la nécessaire interconnexion électrique entre quatre pays.
Henri Claude Oyima a fait de la BGFI la première banque de la zone CEMAC. Avec, désormais, de fortes prétentions sur l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb.
L’insubmersible Issa Hayatou, président par intérim de la FIFA, reste l’un des africains les plus influents au monde. A la tête de la CAF depuis plus de 20 ans, il n’incarne pas forcément l’alternance.
Michaël Adandé, ancien patron de la BDEAC, a été appelé à la rescousse par décret présidentiel du 16 octobre 2015 pour sauver Poste SA. Suffisant pour redresser un service mal en point ?
Fakher Fakhfakh, promoteur de l’AM Bank un établissement off-shore au capital de 300 millions d’euros sensé jeter le pont entre les deux rives du Sahara.
Tewolde Gebremariam, PDG d’Ethiopian Airlines, compagnie leader en Afrique, élue meilleure compagnie de l’année 2013 en Chine par les professionnels et les passagers.
Najlae Diouri, directrice générale du Port de Tanger Med et présidente du Yacht Club du Maroc. L’ancienne directrice des Ports et du Domaine public maritime devait livrer le chantier Tanger Med2 à la fin 2015.
Birahima Nacoulma, président du Conseil national du patronat burkinabé (CNPB), a repris du poil de la bête au lendemain de la chute de Blaise Compaoré. Un juste retour des choses.
James Mwangi (Kenya), directeur général d’Equity Bank et premier Africain désigné entrepreneur de l’année par le cabinet d’audit E&Y, il a fait du groupe financier qu’il dirige un géant bancaire à la pointe de l’innovation, notamment dans les domaines de l’agency banking et des services financiers mobiles.
Jack Kayonga (Rwanda), patron du fonds d’investissement Crystal Ventures, pour avoir fait du bras financier du Front patriotique rwandais (FPR), le premier employeur privé (12 000 collaborateurs) et le premier investisseur du pays des Mille Collines, toujours à l’affut de nouveaux secteurs en croissance.
Dans le creux de la vague
Alami Lazrak du groupe Alliances (ADI) se sera battu toute l’année contre plusieurs actions intentés par des créanciers mécontents. L’année 2015 est à oublier vite par l’un des manias de l’immobilier marocain.
Abbas Jaber, patron du groupe Suneor, a été forcé de passer la main par les autorités sénégalaises. Ce n’est que le début d’une longue histoire qui culminera en 2016.
Saâd Damma a été limogée, le 5 décembre , de son poste de président-directeur général de l’opérateur Mobilis et remplacé par le directeur général adjoint d’Algérie Télécom.
L’éthiopien Mohamed Al Amoudi a négocié, chrono à la main, le règlement d’une dette colossale contractée par la Samir, une filiale de son groupe Corral Holding, désormais au bord du gouffre.
Daoud Rawat, Maurice. Accusé par le nouveau régime d’avoir fait recours au système de Ponzi, le banquier et assureur est en exil à Paris. Ses trois filles sont retenues à Port -Louis.
Alizéta Ouedraogo, victime collatérale de la chute du régime Comaporé, l’ex présidente de la CCI-BF vit aujourd’hui entre Cotonou et Abidjan.
Les inventeurs du futur
Asmelash Zeferu, 35 ans, est le premier éthiopien à avoir construit son avion… à l’aide de YouTube.
Rachid Yazami, «chimiste électroactif» est le créateur d’une puce capable non seulement de recharger les batteries des smartphones et les véhicules électriques en dix minutes seulement, mais aussi de signaler une batterie défaillante ou sur le point de prendre feu.
Le jeune Togolais Edouard Akapo-Lado dit Maxben, inventeur de la machine à extraire de l’huile de palme, Merlinox, à seulement 17 ans, milite pour la liberté de la technologie en Afrique. A 23 ans, il compte une dizaine d’inventions à son arc.
Le Burkinabé Moctar Dembélé et le Burundais Gérard Niyondiko, inventeurs du savon anti- moustique Fasoap (Faso soap), ont été récompensés en juillet 2015 pour leurs travaux par l’université de Berkeley en Californie lors de la Global Social Venture Competition.
Clarisse Iribagiza. Cette Rwandaise de 27 ans a fondé en 2010, alors qu’elle était encore étudiante, le laboratoire d’innovation HeHe Labs. Egalement co-fondatrice en 2011 du réseau de start-up rwandaises iHills, Clarisse Iribagiza gère une société qui génère 200 000 dollars de chiffre d’affaires par an et offre des programmes de formation aux élèves, pour les initier à la conception informatique dès le collège.
François Sylla. Fils d’une Polonaise et d’un Guinéen, ce polytechnicien de 33 ans né à Lomé a grandi à Conakry et étudié en France, où il a fait une découverte dans la technologie du laser- plasma. Son invention, « l’accélération du laser-plasma », convertit l’énergie laser en particules, pour l’adapter à des applications plus compactes et économiques.
Stafford Masie. Nommé directeur de Google en Afrique du Sud en 2007, ce geek, métis sud-africain de 40 ans, a créé en 2010 sa société Thumbzup pour vendre son « Payment Pebble » (« galet de paiement »), via un contrat avec la banque Absa.
Verone Mankou, inventeur du premier smartphone africain, a inauguré sa première usine à Brazzaville à la mi-2015.
Les nouveaux leaders
Mike Macharia, 37 ans, Kenya, Fondateur & PDG de Seven Seas Technologies. La société qui dégage 60 millions de dollars de chiffre d’affaires est leader de solutions technologiques d’entreprises intégrées à travers l’Afrique.
Jason Njoku, 31 ans, Nigéria, Fondateur et PDG d’Iroko TV. Cet entrepreneur non-conformiste est le plus grand distributeur numérique de films africains.
Caspar Lee, sud-africain de 21 ans, suivi par 2,32 millions de personnes. Le jeune homme tire sa popularité des vidéos qu’il poste sur YouTube.
Yacouba Sawadogo. Burkinabé, il a réussi l’exploit de planter 15 hectares de forêt à Gourga, son village, dans le nord-ouest du Burkina Faso.
Karima Bounemra, directrice de l’Institut Africain de Développement Economique et de Planification (IDEP).
Victor Ndiaye, fondateur du cabinet de Performances Group (Dakar et Libreville) qui vient de souffler ses 20 bougies.
Didier Acouetey, président d’Afric Search et initiateurs de grands événements comme Africa SME Forum tenu cette année à Nairobi (Kenya).
Aboubacar Fall, juriste maritimiste qui a participé à la mise en place de plusieurs mécanismes (BAD) de soutien juridique aux Etats africains. Une expertise interantionale.
Mandaw kandji, PDG d’IFAGE (Sénégal), est une personnalité influente dans le secteur des assurances en zone CIMA.
Jean Luc Vovor, initiateur du club Kusuntu, très engagé dans la promotion du capital investissement en Afrique.
Fabrice Sawegnon, patron de Vodoo Communication, une agence qui a fait son nid notamment en Côte d’Ivoire.
Les écrivains et essayistes qui ont marqué l’année
« 2084 », de Boualem Sansal lauréat u grand prix de l’Académie française en 2015. Il compte parmi ses lecteurs et admirateurs un certain Michel Houellebecq.
Kama Sywor Kamanda. Né à Luebo, au Congo RDC, il est l’un des auteurs africains les plus connus. Lauréat du prix Paul Verlaine de l’Académie française, Grand prix littéraire d’Afrique noire, lauréat du prix Louise-Labé, du prix Heredia de l’Académie française, lauréat du prix Melina Mercouri, du prix Théophile-Gautier de l’Académie française, etc…
«Petit piment» signe le grand retour romanesque d’Alain Mabanckou, un écrivain qui a flirté avec les sommets tout au long de l’année 2015.
Le Camerounais Achille Mbembe, 57 ans, est l’un des principaux théoriciens du postcolonialisme. Il vit aujourd’hui entre les États- Unis et l’Afrique du Sud et reste très influent dans le débat intellectuel africain.
Le mauritanien Abdarrahmane Sissoko a marqué l’année 2015 par son film Timbuktou à ranger dans la littérature. Récompensé par 7 césars dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateurs aux Oscars du cinéma 2015.
«L’Afrique, un géant qui refuse de naître: la solution, c’est de tout reprendre à zéro» de l’ivoirien René Nguettia Kouassi. L’économiste en chef de l’Union Africaine signe là l’un des essais les plus aboutis sur la situation èconomique du continent.
Médias
Tout classement dans cette section échapperait difficilement à la subjectivité. Nos critères ici se basent sur la dynamique créatrice d’emplois, l’originalité de la ligne éditoriale et l’engagement panafricain.
Youssou Ndour, conseiller du président Macky Sall et patron du groupe de presse Futur Media, leader au Sénégal en termes d’audience et leader régional ouest-africain par le nombre d’employés déclarés.
Bechir Ben Yahmed du groupe Jeune Afrique, très influent, à la tête d’un journal politique (55e pays d’Afrique?) très lu dans les palais présidentiels africains.
Constant Nemalé, journaliste et fondateur de la chaîne panafricaine Africa 24. Success story.
Ismael sidibé, promoteur de la chaîne d’Africable, une télé fédératrice de l’information régionale et panafricaine.
Khalil Hachimi Idrissi, éditorialiste et patron de Maghreb Arab Presse, l’agence de presse officielle du Maroc. L’une des plus belles plumes entre Tanger et Lagouira. Et au delà.
Abdallah Ould Mohamedi, patron de Sahara Média et de l’agence de presse APA News, très influent sur l’axe MENA et Afrique de l’Ouest.
Venance Konan, écrivain et journaliste. Il a réussi à repositionner Fraternité Matin, quotidien gouvernemental ivoirien, sur les rails de la déontologie journalistique.
Bougane Gueye, patron de DI-Media et de la societé de transfert Joni- Joni, incarne la nouvelle génération des patrons de presse.
Aziz Daki, directeur de publication de 360.ma, devenu le site le plus influent du Maroc en quelques révolutions de la terre autour du soleil.
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