Le Ministre Adama Koné : « plusieurs actions ont été initiées pour combler le retard technologique de la Côte d’Ivoire »
Représentant le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Le Ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, a présidé le 8 février à l’Auditorium de la Primature, la cérémonie de présentation du 6e rapport de la Banque mondiale sur la situation économique en Côte d’Ivoire intitulé « Aux portes du paradis » ou « Comment la Côte d’Ivoire peut rattraper son retard technologique ? ».
Présenté par Jacques Morisset, Coordonnateur sectoriel Macroéconomie pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso et le Togo, ce rapport comporte deux parties. La première expose l’état de santé de l’économie ivoirienne et la seconde s’interroge sur les moyens de transformation de cette économie. Il en ressort notamment que la croissance du PIB de la Côte d’Ivoire est estimée 7,6% en 2017, ce qui est légèrement au-dessus de sa moyenne historique depuis 2012. Ce rapport note également que depuis la sortie de crise en 2012, le secteur privé a faiblement participé à la croissance de l’économie ivoirienne. Dans sa deuxième partie, il relève que la transformation économique de la Côte d’Ivoire passe par son ouverture aux mutations et aux progrès technologiques. Ledit rapport indique, en outre, que l’accélération de cette transformation économique et de la transition du pays vers l’émergence nécessitera une ouverture plus accrue aux investissements directs étrangers et aux exportations.
Dans son mot de bienvenue, Pierre Laporte, Directeur des Opérations à la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso et le Togo, a précisé que les propositions faites à la Côte d’Ivoire portent sur l’exhortation à la diffusion des nouvelles technologies avec une ouverture vers l’extérieur, le renforcement des capacités locales et de la connectivité tant physique que virtuelle.
Le Ministre Adama Koné a indiqué pour sa part que « plusieurs initiatives, actions politiques et stratégiques sont mises en œuvre pour combler (le) retard technologique » de la Côte d’Ivoire. A titre d’exemple, il a cité notamment l’élaboration et la mise en œuvre d’un cadre légal et règlementaire en adéquation avec les enjeux de développement d’une économie numérique « de confiance, performante et structurée », une offre de réseau large bande avec le déploiement d’une plate-forme nationale de 7 000 km comprenant des réseaux des opérateurs privés, l’accroissement de la connectivité internationale, le lancement de la 4G, une politique favorisant l’accessibilité aux services des TIC et à l’internet en particulier illustrée par la création de la zone franche de Grand-Bassam qui doit conduire, entre autres, à la réduction des coûts des équipements, de la connectivité et des services. Dans le cadre spécifique de la gouvernance électronique, a-t-il ajouté, le Gouvernement ivoirien lancera dans la période du premier trimestre 2018, le portail unique de service des investisseurs.
Poursuivant, le Ministre de l’Economie et des Finances a promis que « toutes ces actions seront renforcées ». De façon plus globale, a-t-il souligné, les efforts du Gouvernement couvrent tous les axes proposés par la Banque mondiale.
« C’est le lieu de solliciter le renforcement de l’appui de l’ensemble des partenaires au développement en vue de consolider les actions gouvernementales », a conclu le Ministre Adama Koné.
La cérémonie a, par ailleurs, été marquée par un panel et la remise de récompenses aux lauréats du concours de rédaction inter-collèges sur le thème « Comment la Côte d’Ivoire peut rattraper son retard technologique ? »
SOURCE : SERCOM MEF