La récolte africaine de café pourrait gagner annuellement entre 2 et 3 millions de tonnes, pendant les 5 prochaines années, a indiqué, à Bloomberg, Ishak Lukenge, président de l’Association africaine des cafés fins (AFCA).
Selon le dirigeant, la hausse escomptée sera le résultat des efforts entrepris, non seulement du côté de l’accroissement des superficies cultivées, mais aussi du point de vue de la diversification des variétés et de l’amélioration des pratiques culturales.
Parmi les pays les plus avancés sur cette voie, figurent l’Ethiopie, la Tanzanie et l’Ouganda. Cette dernière nation devrait notamment porter le mouvement d’ensemble, avec une production prévue pour s’établir à 20 millions de sacs, d’ici 2025.
Si globalement, cette évolution devrait permettre au continent de gagner relativement en importance sur un marché dominé par le Brésil et le Vietnam, il faut cependant souligner que la seule ambition de produire plus ne suffira pas.
En effet, selon les observateurs, le continent africain, qui compte actuellement pour 10% du marché global, devra également miser sur la qualité afin de partir à la conquête du marché des cafés de spécialité plus rémunérateur que celui des cafés de masse.
D’après les prévisions du Département américain de l’agriculture (USDA), la production africaine de café devrait se chiffrer à 16 millions de tonnes, cette saison.