Le Club des étudiants en Communication et Journalisme de l’Université de Ouagadougou organise les 72 heures du communicateur les 17, 18 et 19 décembre 2015 sous le thème général : « Jeunesse, communication et protection des données personnelles : Pratiques, enjeux et perspectives ». La cérémonie d’ouverture de l’évènement a eu lieu dans la matinée de ce jeudi 17 décembre en présence de bon nombre de personnalités dont une délégation du Département de la Communication et des Relations Publiques de l’Armée et Marguerite Ouédraogo, Présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), par ailleurs présidente dudit évènement.
Plusieurs acteurs du numérique dont la CIL, l’ONG Yam Pukri, partagent avec les Forces de sécurité ainsi que d’autres franges de la société, une préoccupation commune en faveur de la protection des données nominatives.
Au fait, les crimes commis sur la toile sont considérés comme les mêmes crimes rencontrés dans la vie réelle et qui sont traités avec beaucoup de réussite par les Forces de sécurité d’où leur nécessaire implication à la résolution de crimes importants qui se déportent de plus en plus sur la toile causant de nombreux torts aux citoyens dont le seul tort aurait été d’ignorer des règles de sécurité informatique.
Alors, comment protéger sa vie privée à l’ère du numérique ?
Il faudra chercher à mieux comprendre les nouvelles technologies, les nouveaux médias et découvrir leurs impacts. Le Club des étudiants en Communication et Journalisme de l’Université de Ouagadougou, durant trois jours de réflexions et de partage, veut permettre aux étudiants et au public d’accroître leurs connaissances sur les notions de protection des données à caractère personnel.
Les participants aux 72 heures du communicateur s’évertueront à répondre aux questions de protection de données personnelles, qui s’avèrent en apparence simples pour certains.
Il sera entre autres question de donner des informations pratiques nécessaires pour comprendre les manœuvres des cybercriminels qui procèdent dans la plupart des cas aux violations de données personnelles pour commettre leurs forfaits.
Personne n’est à l’abri des actes cybercriminels…
Ces violations de la vie privée peuvent être notamment l’usurpation d’identité, le vol des données personnelles, le piratage des comptes, l’escroquerie sur Internet. Le Président de l’ONG Yam Pukri, Sylvestre Ouédraogo, a reconnu que « face aux potentialités qu’offre le monde du numérique, personne n’est à l’abri des actes cybercriminels, quel que soit son statut, son rang ou l’état de ses connaissances ».
Pour continuer à accompagner les étudiants, il leur a promis des stages et des formations en maintenance informatique. Le Président du Club, Abdourazak Traoré, ajoute qu’il faudrait découvrir les attitudes à adopter face à Internet et aux réseaux sociaux.
« L’utilisation des TIC comportent aussi des dangers surtout lorsque l’on n’en est pas averti… Il n’est pas conseiller de publier tout, n’importe où et n’importe comment », prévient la Présidente de la CIL, Marguerite Ouédraogo, avant de promettre également au Club, une session de formation annuelle sur la protection des données à caractère personnel.
avec burkina24