Le gouvernement du Premier Ministre a décidé de passer de l’acte à la parole. C’est tout le sens donné à cette cérémonie que son chef, Emmanuel Issoze Ngondet a présidée ce mardi 13 février 2018 à son cabinet de travail à sis à l’immeuble du 02 Décembre.
La signature d’apurement de cette dette intérieure, matérialisée par une convention de règlement définitif, initiative du Président République, avait été annoncée par celui-ci il ya quelques jours par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba lui-même.
Le Chef du Gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet a, dans son intervention, loué cette initiative présidentielle d’apurer définitivement la dette intérieure afin de restaurer la confiance de l’Etat gabonais vis-à-vis des opérateurs économiques locaux et internationaux.
La dette due par l’Etat aux entreprises locales et internationales, est portée par un Groupement d’intérêt économique (GIE) dénommé « Club de Libreville ».
Des créanciers qui se sont regroupés pour défendre d’une seule et même voix leurs intérêts.
Cette structure, aux dires de Madame Edwige Bétha Essoukou, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, est un interlocuteur de choix pour aider l’Etat à régler la question de l’encours de la dette.
Le chef de file de ce groupement est le groupe BGFI Bank représenté à cette cérémonie par Jean Claude Oyima. L’ancien président de la CPG s’est, quant à lui, félicité de cet accord avec l’Etat gabonais qui, à n’en point doute, va d’une part, renfoncer le dialogue et le partenariat public-privé, et d’autre part, rétablir la confiance et la crédibilité du gouvernement auprès des opérateurs économiques.
Les dettes traitées dans le cadre de ce vaste plan de remboursement, ont été validées par les services du Trésor public, la Direction générale du budget et la Direction générale de la dette en accord avec la Confédération patronale gabonaise (CPG).
Pour Alain Bâa Oumar, président en exercice de la CPG, la signature de ce jour est l’aboutissement, heureux, de négociations marathon avec le gouvernement gabonais pour le règlement de la dette intérieure due aux 177 entreprises retenues.
Toujours selon le président de la CPG, le patronat est pleinement satisfait de l’accord auxquels les deux parties sont parvenues. Ce qui, à n’en pas douter, va permettre de relancer les activités des PME ainsi que la consommation.
L’apurement de la dette intérieure de l’Etat en faveur des opérateurs économiques va se dérouler en deux tranches.
Une première, d’un montant total de 160 milliards, et une seconde de 150 milliards.
Le gouvernement était représenté autour du Premier Ministre à cette signature par le ministre d’Etat Jean-Fidèle Otandault (Budget), et les ministres Madeleine Berre (Promotion des Investissements privés), Biendi Maganga Moussavou (PME) et Edwige Bétha Essoukou (Déléguée à l’Economie).