La Direction générale des hydrocarbures du Ministère du Pétrole a communiqué sur les récentes augmentations des prix des produits pétroliers, survenues dans les stations-service, depuis le 1er février 2018.
D’après Bernardin Mve Assoumou, directeur général des Hydrocarbures, l’arrêt des subventions des prix des carburants à la pompe par l’Etat, la situation économique du pays désormais soumise au contrôle des bailleurs de fonds, notamment le FMI, et les restrictions budgétaires qui en découlent, sont les éléments qui expliquent et justifient cette hausse.
« Le gouvernement vient de signer certains accords avec ses partenaires internationaux qui lui imposent une certaine discipline, notamment dans sa gestion des dépenses. Ce sont ces engagements qui font que nous ne sommes plus en mesure de subventionner aujourd’hui le prix de l’essence et du gasoil », explique le directeur général.
Au-delà, avec la remontée des cours du baril de pétrole, les prix des produits pétroliers observent des fluctuations mécaniques. « Le gouvernement, explique le directeur général, a décidé par décret d’adopter un mécanisme d’indexation des prix des produits sur le marché local, par rapport aux variations sur le marché international. »
D’après lui, les indexations ont été gelées pour donner le temps aux consommateurs. «Si pendant plusieurs mois, on n’a constaté aucune augmentation, c’est simplement parce que le gouvernement a décidé de ne pas répercuter ces hausses qui auraient dû être enregistrées depuis longtemps », confie-t-il.
Avec legabonnews