Les petits garçons n’ont plus le monopole des professions scientifiques. Ce sont aujourd’hui les filles qui, en premier, rêvent de devenir médecin et chercheur, selon une étude américaine.
Que l’on soit rassuré : en 2015, qu’ils soient garçons ou filles, les enfants s’embarrassent peu du genre lorsqu’il est question de rêver leur avenir. Exit les princesses et les premières ballerines, les filles sont aujourd’hui plus nombreuses que les garçons à rêver de science.
C’est ce que révèle une étude menée aux Etats-Unis, sur des enfants âgés de un à dix ans, à qui l’ont a posé l’indémodable question : « Que veux-tu faire quand tu seras grand ? ». Sur la base de 500 réponses, l’étude du site « Fatherly » révèle que 41 % des filles souhaitent travailler dans les sciences, technologies, ingénieries et mathématiques (STEM) contre 32 % des garçons.
De leur côté, les jeunes garçons rêvent eux, en grande majorité, de devenir sportif professionnel (16 %). Un statut très valorisé dans la culture populaire, explique l’étude. A défaut, la profession de pompier fait toujours des adeptes chez les garçons (5 %) suivi d’ingénieur et astronaute (autour de 4 % chacun). A noter que le « je ne sais pas » reste en bonne place pour les garçons (2e) comme pour les filles (3e).
Altruistes… et parfois ninjas
Globalement, les professions les plus populaires chez les filles comme les garçons sont, dans l’ordre : sportif professionnel, médecin, professeur, vétérinaire, sapeur-pompier, scientifique, astronaute, ingénieur et policier. Les professions « altruistes » ont donc toujours la cote chez les plus petits, qui ne se laissent visiblement pas séduire par les métiers du cinéma et de la télévision. A l’exception des quelques-uns qui ont répondu « American Ninja Warrior », en référence à l’émission de télé-réalité où un candidat doit réaliser un parcours du combattant.
Parmi les autres réponses – improbables et inclassables – qui témoignent d’une adorable créativité les métiers de chercheur d’or et gestionnaire de hedge fund côtoient ceux de « testeurs de matelas », chaton et dinosaure. Seul l’avenir dira s’ils ont laissé de côté leurs rêves de scientifiques en herbe pour devenir dresseurs de fauves.
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