Monseigneur Samuel Kléda,Président de la Conférence Nationale des Evêques du Cameroun,Messeigneurs, Messieurs les évêques, et frères dans le Christ Jésus,C’est en ma qualité de président du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie que je m’adresse à vous. Je suis conscient de la lourde responsabilité qui est la vôtre au sein de notre Église catholique romaine. Et pourtant, je ne peux plus me taire face à la privation de justice dont sont victimes plusieurs de nos compatriotes et surtout face aux exécutions extrajudiciaires perpétrées dans la rue par nos citoyens, souvent père et mère de famille filmées par de très jeunes enfants à l’aide de leurs téléphones portables. Comme Jésus le dit à ses disciples, « si eux se taisent, les pierres crieront » (Luc, 19, 40).
Je m’adresse à vous avec confiance et en toute franchise, d’autant plus que j’ose considérer plusieurs d’entre vous comme des amis, des pères et des parents. Mais l’amitié invite à la vérité et n’a que faire des flatteries ou de la diplomatie…
avec camer