Orange, tenté un temps par le rachat de Bénin Télécoms, pourra-t-il être persuadé de s’intéresser à nouveau au pays d’Afrique de l’Ouest ?
Le président béninois, Thomas Boni Yayi, et son Premier ministre, Lionel Zinsou, se sont discrètement éclipsés, le 30 novembre, lors des cérémonies officielles de la COP21, le sommet mondial pour le climat, qui s’ouvrait au Bourget, près de Paris.
Direction le ministère de l’Économie et des Finances, à Bercy, pour y rencontrer Emmanuel Macron. Selon nos informations, cette réunion avait notamment pour objet « la présence d’Orange au Bénin ». Ces dernières années, le groupe français, bien implanté en Afrique, avait envisagé le rachat de Bénin Télécoms, mais n’avait finalement pas mené l’opération à son terme. Les autorités béninoises tentaient-elles de convaincre l’État français, qui possède 13,45 % de l’entreprise, de relancer le dossier ? À suivre.
Négociations exclusives
Orange est présent dans une vingtaine de pays de la région Afrique & Moyen-Orient, où le groupe français comptait 110 millions de clients pour un chiffre d’affaires de 5,7 milliards d’euros fin 2014.
Selon son PDG, Stéphane Richard, Orange vise une croissance annuelle d’environ 5 % en Afrique et au Moyen Orient d’ici à 2018.
En juillet dernier, Orange et Airtel ont annoncé dans un communiqué commun être entrés en négociations exclusives pour la vente des filiales du groupe indien au Burkina, au Congo, au Tchad et en Sierra Leone au groupe français.
avec jeuneafrique