Devenu depuis 2012 une filiale de l’Entreprise algérienne des textiles industriels et techniques (EATIT). Le complexe textile industriel de Draa Ben Khedda, à 10 Km à l’ouest de Tizi-Ouzou, va bénéficier d’une enveloppe financière de 3,5 milliards de DA, qui a été débloquée pour la réalisation des travaux de réhabilitation et de modernisation, et ce, après avoir bénéficié de plusieurs plans de redressement dans le but de maintenir l’activité, a rapporté l’agence officielle lors d’une récente visite à ce complexe.
Cette opération, a pour but d’augmenter les capacités de production et d’améliorer la qualité du produit.Selon la même source «les travaux ont notamment concerné la filature pour une capacité de production de 3 000 tonnes/an, la préparation de tissage, le retordage, la mise à niveau de l’usine, l’installation d’une centrale d’air comprimé et l’acquisition de métiers à tisser».
Dans ce sens, selon le bureau d’étude retenu pour cette opération cité, «les travaux ont porté sur la démolition totale de l’ancien hangar de 16 000 m2 qui a été reconstruit selon les normes exigées par ce type d’activité, notamment la réalisation des caniveaux d’environ 2,70 m de profondeur afin d’assurer le cycle de transformation à l’intérieur du hangar pour préserver les tissus de l’humidité».
Pour rappel, ce complexe était à une certaine époque le fleuron de l’industrie du textile algérienne, qui fournissait le marché européen en produit de qualité. Avec cette opération de réhabilitation de modernisation, l’usine ambitionne de reconquérir ses parts des marchés national et régional.
«Ce complexe qui occupe une superficie de 349 228 m2 et emploie actuellement environ 600 travailleurs, a été ouvert dès les premières années de l’indépendance et employait plus de 5000 travailleurs», a-t-on rappelé de même source, en ajoutant qu’«après environ 20 ans de prospérité, l’usine rentre dans une phase de déclin qui s’accentue dans les années 1990 avec son lot de surpression d’effectifs, départs volontaires ou à la retraite».
«L’affiliation de cette unité industrielle à l’ EATIT et la décision d’assainissement de sa situation financière et d’éponger ses dettes fiscales et parafiscales ainsi que ses découverts bancaires, suivis par la mobilisation d’une enveloppe financière pour sa réhabilitation et sa modernisation, ont permis de sauver ce Complexe dans la perspective de le replacer sur la scène économique», a-t-on précisé encore.
Avec algerie-eco