Signe de l’importance de ce sommet, 30 chefs d’État ont fait le déplacement en Afrique du Sud. Il est vrai qu’au cours des dernières années, la Chine a supplanté les États-Unis et est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique. Néanmoins, la période actuelle est préoccupante et le ralentissement de l’économie mondiale pèse sur ces échanges commerciaux. On estime que les investissements chinois ont chuté de plus de 40 % au cours du premier semestre 2015, en raison notamment d’une baisse dans les achats de matières premières.
Une aide économique qui rassure
En annonçant une enveloppe d’aides financières à hauteur de 60 milliards sur 3 ans, le président Xi Jinping a rassuré les participants. Cette somme est 3 fois supérieure à celle du sommet de 2012. De plus, la Chine s’est engagée à effacer les dettes gouvernementales de certains pays dont l’économie s’est fortement affaiblie à la suite de la chute des cours des matières premières.
De nombreux projets de coopération
Les investissements sont destinés à renforcer 10 programmes de coopération au cours des 3 prochaines années. Ces projets concernent différents domaines : l’agriculture, l’industrie, l’amélioration des conditions de vie des populations, la sécurité, la protection de la nature, etc… Dans le domaine du transport, on retient un projet d’infrastructure qui vise à développer simultanément 3 réseaux : le réseau ferroviaire à grande vitesse, le réseau autoroutier et celui de l’aviation régionale.
La Chine veut aussi offrir 30 000 bourses d’études, ce qui fait de ce pays l’une des destinations privilégiées des étudiants africains et contribue à tisser les liens d’une relation qui est promise à une grande longévité.