En Côte d’Ivoire, il faut l’indiquer, ces organisations sont engagées aux côtés de 200 victimes dans les procédures judiciaires concernant la crise post-électorale.
Droits de l’homme: La FIDH invite à ‘‘garantir le bon exercice de la justice’’
Le Mouvement ivoirien des droits humains (Midh) et la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (Lidho), membres de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (Fidh), ont appelé « les autorités ivoiriennes à garantir le bon exercice de la justice ».
Ce, « en permettant à la Cellule spéciale d’enquête et d’instruction de poursuivre jusqu’à leur terme les enquêtes en cours, en vue de la tenue ultérieure de procès impartiaux et équitables », rapporte un communiqué de la Fidh diffusé, ce mercredi 17 juin 2015.
« En quelques mois, la justice ivoirienne a fait d’importants progrès dans les enquêtes en cours », reconnaît Me Patrick Baudouin, président d’honneur de la Fidh et avocat des victimes.
La Fidh a donc salué les récentes avancées dans les instructions visant les crimes les plus graves commis pendant cette période. Ces organisations restent« vivement préoccupées par la perspective d’une clôture imminente de ces dossiers qui ne permettrait pas la tenue de procès satisfaisants. »
Cependant, soutient-elle,une clôture trop rapide de ces instructions, qui ont longtemps été retardées, hypothéquerait la suite des procédures et l’espoir de vérité et de justice des victimes.
En Côte d’Ivoire, il faut l’indiquer, ces organisations sont engagées aux côtés de 200 victimes dans les procédures judiciaires concernant la crise post-électorale.
Aussi Me Yacouba Doumbia, président du Midh, a-t-il souhaité que « des considérations politiques, notamment électorales, ne dictent pas la cadence judiciaire ».
PME PMI MAGAZINE avec FRATMAT