Le Comité de pilotage de la réforme institutionnelle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) s’est réuni les 5 et 6 février à Libreville, au Gabon, pour évaluer les offres concernant le recrutement d’un cabinet pour les besoins de la cause.
Selon le compte-rendu de cette réunion en territoire gabonais, il est indiqué que, des sept dossiers de candidature reçus, seule la firme française a obtenu la note de 83,78 points, supérieure à la note minimale qui est de 80 points sur 100. Le Comité a alors procédé à l’analyse de la proposition financière de Sofreco. Il en résulte que celle-ci s’élève à 644,09 millions FCFA, hors douanes.
Mais, indique la CEEAC, étant donné que la provision prévue pour le projet de la réforme s’élève à 498,9 millions FCFA, le Comité a demandé au secrétariat technique de se rapprocher de Sofreco, en vue d’obtenir la réduction de son offre financière. Cette démarche a permis d’obtenir de la firme une nouvelle proposition de 511,07 millions FCFA qui servira de base de négociations.
La prochaine phase consiste en la négociation d’un contrat de prestation de service et la tenue d’un calendrier de la feuille de route de la réforme institutionnelle de l’organisation qui regroupe 11 Etats (Cameroun, Centrafrique, Gabon, RD Congo, Tchad, Sao Tome & Principe, etc.).
Pour mémoire, c’est au cours des assises de la CEEAC, en novembre 2016, à Yaoundé, au Cameroun, que les experts avaient relevé l’obsolescence des textes de l’institution communautaire datant du 18 octobre 1983. Bien plus, il avait été suggéré de revoir le règlement financier de la CEEAC, du 28 juin 2005, le statut du personnel du Secrétariat général du 28 août 1987, le règlement intérieur du Secrétariat général du 20 juillet 2006 et les manuels de procédures.
Avec investiraucameroun