Combien sommes-nous à recharger notre téléphone la nuit ? Pourtant, il s’agit d’un très mauvais geste pour la planète et pour notre portefeuille ! Là où le téléphone devrait passer 2 heures à charger, il en passe parfois 8 sur le secteur…
Charger un téléphone ou un appareil la nuit, est un vaste gaspillage d’énergie
Il est vrai que de plus en plus de terminaux doivent être chargés quotidiennement (ordinateur portable, tablette, smartphone, baladeur numérique, smartwatch et toute une série d’objets connectés) et viennent faire grossir la facture d’électricité. Un grand nombre de ces appareils sont rechargés la nuit par simplicité, mais ce geste coûte non seulement de l’argent à l’utilisateur car il s’agit d’un gaspillage et en plus il s’agit d’un geste néfaste pour la planète.
Pour l’Ademe, il s’agit d’une très mauvaise habitude et l’agence souligne « Même quand le téléphone est chargé à 100%, le transformateur qui se trouve sur la prise, lui, absorbe de l’électricité en permanence ».
Florence Clément de l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie a déclaré : « On ne s’en rend généralement pas compte, mais presque tous les appareils électriques continuent à consommer de l’électricité tant qu’ils restent branchés à la prise, car un courant résiduel circule toujours. Et cela, même si vous appuyez sur le bouton « arrêt ». C’est ce qu’on appelle les veilles cachées ».
En moyenne, chaque français perdrait 70 euros par an, simplement pour ce phénomène. L’Ademe invite tous les français à acquérir le même réflexe que celui d’éteindre la lumière quand on sort d’une pièce, mais pour les objets électriques. Elle recommande en effet de ne laisser branchés les appareils que le temps nécessaire à leur chargement.
Si un téléphone nécessite 2 heures pour être chargé, pourquoi le laisser connecté 8 heures ? L’Ademe explique qu’à l’échelle de tout le pays, deux centrales nucléaires tournent à plein régime, uniquement pour perdre cette énergie inutilement, une perte de 2 milliards d’euros chaque année… cela fait réfléchir.
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Sources : Presse-Citron