Sur la période 2014 à 2017, le Sénégal a bénéficié d’un appui financier de 77 milliards de francs CFA du Global partnership for education pour améliorer la qualité de l’enseignement et construire des infrastructures scolaires. La plateforme de financement à partenaires multiples mobilisent des fonds publics et privés pour renforcer les systèmes éducatifs des pays en développement.
Les autorités sénégalaises affirment avoir bénéficié d’une enveloppe globale de 77 milliards de francs CFA ces trois dernières années, dans le cadre du Global Partnership for Education (GPE) ou Partenariat mondial pour l’éducation.
«Entre 2014 et 2017, le GPE a octroyé au Sénégal 128 millions de dollars, soit 77 milliards FCFA. Ce qui a permis de construire des infrastructures scolaires et améliorer la qualité des enseignements», a indiqué le ministre sénégalais de l’éducation Serigne Mbaye Thiam qui s’exprimait dans le cadre de la 3e Conférence de financement du Partenariat mondial pour l’éducation, tenue ce 2 février à Dakar au Sénégal.
Les fonds mobilisés sur trois ans ont permis d’améliorer les apprentissages pour les écoles élémentaires, promouvoir l’enseignement des sciences et mathématiques et de contribuer à la modernisation des Daaras (écoles coraniques), ainsi qu’à l’extension des capacités de formation des centres des enseignants.
«Ces contributions ont permis la construction d’infrastructures scolaires qui ont contribué à améliorer l’accès à l’éducation de 300 000 enfants», a ajouté le ministre. Selon lui, ce financement vient s’ajouter aux investissements publics froissants, réalisés ces derniers années dans le secteur de l’éducation.
En effet, de 2012 à 2017, le Sénégal a fait augmenter la part du budget allouée à l’éducation de 21% à 25%, répondant ainsi à la recommandation du GPE d’augmenter les investissements dans ce secteur. «Au Sénégal, la part du budget alloué à l’éducation est passée de 21,4% en 2012 à plus de 25% en 2017. Mais, 87% de cet argent est consacré aux salaires. Ce qui laisse une petite marge de manœuvre à l’investissement dans les infrastructures», a précisé le ministre Serigne Mbaye Thiam.
A en croire les autorités sénégalaises, la rencontre de Dakar est une étape importante pour faire face aux enjeux éducatifs en Afrique. Avec plus de 1 000 participants venus d’un peu partout dans le monde, composés des représentants d’Etats occidentaux, des ministres de l’éducation et de la formation des pays en développement, des experts en éducation, des partenaires de l’éducation en Afrique, cette 3e Conférence a permis d’évoquer le défi des investissements massifs dans l’éducation pour promouvoir le développement.
Avec latribuneafrique