En Côte d’Ivoire, le redécoupage des zones cotonnières a vu la Société Ivoire Coton (SIC) perdre 49% de sa zone d’influence tandis que la perte est estimée à 63% en ce qui concerne la Compagnie ivoirienne de coton (COIC). Ces deux compagnies devront désormais composer avec les quatre autres opérant sur le même segment qu’elles et qui se partageront les 18 zones définies.
Invité à travailler sur le zonage effectué par le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) les acteurs de la filière se sont réunis à Abidjan du 30 novembre au 1er décembre dernier. «Le zoning vise à optimiser le coût logistique du transport du coton vers les unités industrielles, à limiter les déperditions dans l’encadrement, à sécuriser les productions, à assurer la professionnalisation des producteurs ainsi que l’amélioration du cadre de vie des producteurs. Et ce, à travers des découpages qui tiennent compte des zones de production.» a expliqué le représentant du ministre de l’agriculture à cette rencontre.
Selon N’Golo Diarrassouba, président du Comité Zoning, l’une des ambitions de l’opération est d’aboutir à l’installation d’une usine par zone. De son côté, l’Association interprofessionnelle de la filière coton de Côte d’Ivoire a apporté son soutien à l’opération en insistant sur la nécessité pour le pays d’aller vite dans l’implantation de la réforme. Selon le calendrier défini, la campagne 2016/2017 sera considérée comme transitoire vers la mise en œuvre effective du zonage qui débutera la saison suivante.
avec agenceecofin