Depuis quelques années, on note la naissance d’un nombre croissant de start-ups africaines. Elles semblent pousser comme des champignons et rivalisent par leur caractère innovant et leur capacité à résoudre les problèmes du continent. Découvrez ces entreprises qui montrent que l’Afrique bouge et que sa jeunesse refuse de céder à la fatalité.
Green Energy (Nigéria)
La start-up nigériane fondée par Choji Bare a reçu le prix de l’innovation à la compétition Seedstars en Février 2015. Elle a mis au point un procédé chimique qui permet de transformer des déchets (plastiques, pneus, etc) en carburants (essence, diesel, Kérosène) de bonne qualité, contribuant par ce fait à lutter contre la pollution environnementale, un des problèmes épineux du continent.
Somtou (Sénégal)
Cette belle initiative de Ted Boulou prend la forme d’un logiciel destiné à aider les petits commerçants à gérer plus efficacement leurs commerces. Il faut rappeler que le secteur informel représente 70% du PIB et représente 8 emplois sur 10 en Afrique sub-saharienne. Ce logiciel qui se distingue par sa simplicité, utilise des accessoires connectés, un lecteur de code-barres et une petite balance.
M-Kopa (Kenya)
Le soleil est une source intarissable d’énergie. C’est bien ce qu’a compris Jesse Moore, co-fondateur et directeur de cette start-up qui s’est fixée pour objectif d’éclairer un maximum de foyers grâce à des capteurs solaires individuels. En Afrique de l’Est, 150 000 foyers sont déjà équipés our seulement 35 dollars. Mieux, le paiement se fait à hauteur de 43 centimes par jour pendant un an.
Lumkani (Afrique du Sud)
Ce projet de David Gluckman est né au lendemain d’un énorme incendie qui a ravagé plus de 800 habitations dans le plus grand bidonville du Cap. Il s’agit d’un détecteur de chaleur de la taille d’un paquet de cigarettes. En cas de risque d’incendie, il envoie un signal aux autres boitiers présents dans un périmètre de 100 mètres, pour une réaction rapide et collective de la communauté. Il coûte environ 10 dollars et depuis octobre 2014, environ 850 boitiers ont été installés pour faire des tests.
TorQue (Rwanda)
C’est pour répondre aux besoins des grossistes en matière de canaux de distribution que cette start-up a développé une idée de logiciel. Stocké sur le cloud, il aide à produire des rapports journaliers de ventes ou de gestion de stocks, et à envoyer automatiquement des alertes aux responsables. Ceci leur permettra de prendre des décisions rapides et efficaces.
M-louma (Sénégal)
Lancée en octobre 2013 par Aboubacar Sidi Sonko, ingénieur informaticien devenu entrepreneur, cette plate-forme a pour but d’inciter les modestes producteurs agricoles à mettre en ligne leurs productions pour avoir accès à un plus grand marché et réaliser de meilleurs profits.
AFROSTREAM (CAMEROUN)
C’est en 2013 que Tonjé Bakang, jeune camerounais de 34 ans, a conçu Afrostream, un “Netflix” africain. La plateforme fait parler d’elle. Pour preuve, Tonjé vient de signer un gros partenariat avec la chaîne de télévision française TF1 qui lui a offert une rubrique sur son site internet. Grâce à Afrostream, vous avez un accès complet aux séries et films afro-américains, africains et caribéens.
Himore Medical (Cameroun)
Arthur Zang, jeune polytechnicien camerounais, créateur de Himore Medical, a eu le génie de mettre au point Cardiopad, une tablette médicale permettant de faire des examens cardiaques à distance. Le but de cette invention est de réduire les difficultés liées au manque de cardiologues en Afrique. Les spécialistes pourraient analyser à distance les diagnostics effectuées par l’appareil surtout pour les habitants des zones rurales.
Tapera (Zambie)
Des huiles alimentaires utilisées par les restaurants et les ménages africains sont transformées en carburant pour voitures. C’est le projet innovant de cette start-up créée par Mutoba Ngoma, l’entrepreneur social zambien. Avec une production d’environ 3.000 litres de carburant par mois, cette start-up génère actuellement un chiffre d’affaires mensuel de 15.000 dollars.
Saphonian (Tunisie)
Objet d’un brevet international des Nations Unies, il s’agit d’une idée d’éolienne sans pâle réalisée par deux jeunes entrepreneurs, Anis Aouini et Hassine Labaied. Utilisant la même technologie que celle des voiliers, elle sert à convertir efficacement le vent en énergie. Elle est également moins bruyante et moins encombrante qu’une turbine ordinaire.
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