Les 11.000 habitants de ces deux îles françaises du Pacifique Sud vont pouvoir enfin pouvoir s’appeler lorsqu’ils sont à la plage ou au restaurant. Wallis et Futuna était la dernière collectivité française à n’offrir aucune connexion mobile autre que satellitaire.
Alors qu’en France, les enfants passent désormais plus de temps sur leur smartphone qu’à manger, un territoire tricolore résiste encore à l’envahisseur. Mais plus pour longtemps: l’équipementier de télécoms suédois Ericsson a annoncé mercredi l’installation du premier réseau mobile, 3G et 4G de Wallis et Futuna. Celui-ci se fera pour le compte de l’opérateur local de téléphonie Manuia, dépendant du service des postes et télécommunications (SPT) de la collectivité française d’outremer.
Le déploiement de ce réseau, qui fait suite à un appel d’offres lancé par le SPT, doit se faire via l’installation de neuf sites radios sur les deux îles qui composent l’archipel, précise le communiqué.
“Un beau cadeau” pour les habitants de la région
“L’objectif que nous nous sommes fixé est que le premier appel puisse être effectué avant Noël, un beau cadeau pour tous les habitants de notre région”, a annoncé le chef du SPT, Manuele Tupou Taofifenua, cité dans le communiqué. “Nous sommes ravis de mettre en place des outils permettant le développement de ces îles et de leurs habitants”, a de son côté déclaré le PDG d’Ericsson France, Franck Bouetard.
Territoire français le plus éloigné de la Métropole, en plein coeur du Pacifique sud, Wallis et Futuna était la dernière collectivité ne disposant jusqu’ici d’aucune couverture mobile sur son territoire. Pour accéder à l’internet mobile, ou même passer un coup de fil lorsqu’ils ne sont pas chez eux sans avoir à chercher une cabine, ses 11.000 habitants n’avaient d’autres choix que de s’offrir les services d’un opérateur de téléphonie satellitaire.
avec AFP