Dans les dix villes hôtes de la compétition, le prix moyen d’une chambre pour deux adultes flambe de 45 %, passant de 97 à 141 euros, révèle une enquête d’UFC-Que Choisir.
Si vous prévoyez de loger à l’hôtel en France, à partir du 10 juin 2016, préparez-vous à éviter les dix villes qui accueilleront l’Euro de football.
Les hôteliers ont déjà prévu d’accueillir les centaines de milliers de supporters de 24 pays, avec… de notables hausses de leurs prix. La loi de l’offre et de la demande va jouer à plein. Le prix d’une chambre d’hôtel pour deux adultes flambera dès le soir du premier match accueilli dans ces villes, comme l’indique une enquête d’UFC-Que Choisir, réalisée auprès de 445 établissements de toutes catégories.
Globalement, sur les dix villes concernées par la compétition, le coût d’une chambre d’hôtel pour deux adultes bondit, en moyenne, de 45 %, passant de 97 à 141 euros, le soir des premiers matchs. “Mieux vaut donc le savoir si l’on envisage de se rendre dans ces régions pour diverses raisons (familiales, professionnelles…) pendant l’Euro” prévient l’association de consommateurs.
Saint-Etienne, championne des hausses de prix
Comme toute moyenne, ce pourcentage de hausse dissimule de fortes disparités. Les villes championnes des hausses moyennes constatées sont dans l’ordre, Saint-Etienne (+ 180%), Lille (+108%) et Bordeaux (+103%).
Dans la cité stéphanoise, le prix moyen d’une chambre se paiera 112 euros la nuit (contre 40 euros, la semaine précédente), le soir des premiers matchs disputés dans cette ville. A Bordeaux, un hôtel de la chaîne économique Formule 1 fera passer le prix de sa chambre de 31 à 113 euros (+ 265%). Le record toute catégorie de hausse est l’hôtel Mercure Lille Roubaix Grand Hôtel, dont les prix augmentent de 404%, avec une chambre passant de 69 euros à 348 euros !
En revanche, à Paris, “les tarifs connaissent les hausses les plus modérées entre la période avec et sans match! Il est vrai que les tensions liées à l’équilibre entre l’offre et la demande y sont moins fortes qu’ailleurs : le parc hôtelier est en effet dense à Paris” constate l’association de consommateurs. Les prix y sont aussi plus élevés qu’ailleurs, en période normale !
avec bfmbusiness