Au Sénégal, l’ancien Premier ministre Sénégalais sous le régime d’Abdoulaye Wade, «Idrissa Seck était à la tête de ceux qui ont assassiné Khadim Bousso», chef religieux de la communauté mouride et homme d’affaires, décès en 2003 à Touba, ville située à 190 km au nord-est de Dakar, selon le Vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal Moustapha Cissé Lo.
« L’autre problème, le plus grave, quand il était aux affaires, il était à la tête de ceux qui ont assassiné le grand guide religieux, Serigne Khadim Bousso, ici même à Touba. Il n’a qu’à expliquer les conditions du décès de Serigne Khadim Bousso. Qui a donné les ordres ? C’est ça qui nous importe. Mais ce qu’il dit, ne nous importe pas» accuse le vice-président de l’Assemblé nationale du Sénégal Moustapha Cissé Lo.
Palans de la gestion de l’ex-maire de Thiès, M. Lo de déclarer: «Depuis qu’il (Idrissa seck, photo) s’autoproclame futur président de la République, il n’a rien pu conquérir des Sénégalais. Il n’a jamais rien fait pour les Sénégalais. Il a bénéficié du vote des Thiessois. Il est aujourd’hui, à la tête du Conseil départemental de Thiès. Qu’il nous fasse son bilan, qu’est-ce qu’il a fait pour les Thiessois », se demande M. Lo, dans un entretien accordé au journal sénégalais « Le Populaire.»
Sous le régime du Président Wade dont Idrissa Seck à la tête du gouvernement, le marabout Khadim Bousso avait été arrêté en mars 2003 constate Times24.info, suite à une plainte de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS) qui lui réclamait le remboursement d’une dette de deux milliards de francs CFA (3,58 millions de dollars US). Détenu à la Maison d’arrêt de Dakar, il a été ensuite transféré dans un hôpital de Dakar d’où il s’évadera le 28 avril de la même année, pour aller se réfugier à Touba. Le fugitif avait publiquement déclaré qu’il préférait se donner la mort plutôt que de se laisser arrêter par les éléments de la Division des investigations criminelles (DIC) lancés à sa poursuite. « Quand les policiers ont donné l’assaut à sa maison, une détonation a retenti, celle qui a tué le débiteur de la BICIS » avait révélé la presse sénégalaise.
L’ancien Premier ministre a déclaré samedi dernier: « Je suis aujourd’hui un peu préoccupé et inquiet des signes d’énervement de colère que, manifeste le président de la République (du Sénégal Macky Sall), ces derniers temps et qui traduisent peut-être le fait que la dégradation continue de la situation du pays commence à le dépasser. On rapporte fréquemment qu’il crie sur tout le monde : ses collaborateurs politiques comme sur ses collaborateurs du niveau de l’Etat» remarque Idrissa Seck, lors de sa visite à Touba pour la célébration du Magal, prévue mardi au Sénégal.
Et de dire « L’exercice de la charge présidentielle requiert davantage de sérénité, de sang froid et d’autorité naturelle.»
(Times24.info)