Ouvrant les travaux de la Convention des Parties de Bamako (COP 2), le 30 janvier à Abidjan, la ministre ivoirienne en charge de l’Environnement, Anne-Désirée Ouloto, a déclaré que cette convention a pour objectif de trouver des solutions efficaces afin de contrôler et limiter le déversement de produits dangereux en Afrique.
« La Convention de Bamako apparaît, de toute évidence, comme une tribune de solidarité, pour agir ensemble afin de trouver des solutions novatrices et efficaces, mais aussi améliorer et assurer la gestion des déchets dangereux », a indiqué Anne-Désirée Ouloto.
Cette convention est, selon la ministre, un outil important qui marque la volonté des Etats africains de protéger la santé de leurs populations et de leur environnement pour une Afrique sans pollution.
À la suite de la ministre Anne-Désirée Ouloto qui prend les rênes de l’organisation, tous les intervenants, dont Ibrahim Thiaw, directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour le Développement, ont insisté sur des actions vigoureuses pour éviter que l’Afrique continue d’être le dépotoir des déchets dangereux.
Prévue du 30 janvier au 1er février 2018 sur le thème « Une plateforme pour une Afrique sans pollution », la Convention de Bamako interdit l’importation en Afrique et l’immersion ou l’incinération de déchets dangereux dans l’océan et les eaux intérieures. Elle a été adoptée le 21 janvier 1991 par la Conférence des Ministres de l’Environnement, à Bamako.