Dans une note publiée le 30 janvier par le ministère des Finances, Cyrill Edou Alo’o, le directeur général du Budget, donne les raisons de l’augmentation du budget 2018 par rapport à celui de 2017 (de 4 378,8 milliards à 4 513,5 milliards FCFA, soit 3,2%), malgré la conjoncture défavorable.
A cet effet, Cyrill Edou Alo’o déclare : « Cette augmentation n’est nullement inhérente aux défis à relever. Elle s’est adossée sur des motivations objectives (…). Déjà, le Cameroun a une grande tradition de recouvrement. Vous êtes sans ignorer que nous recouvrons régulièrement nos recettes à des niveaux assez satisfaisants.»
Selon le directeur du Budget, si l’on passe en revue le trend des cinq, voire dix dernières années, l’on remarquera que le Cameroun se situe toujours au-dessus de 95% de taux de recouvrement. « Ça signifie mécaniquement que nous n’avons pas de problèmes à ce que tout au moins le budget soit égal à celui de l’année antérieure.», explique M. Edou Alo’o.
Il poursuit en indiquant que le second indicateur est l’effet croissance. « Nous ne sommes pas en récession. Nous avons un taux de croissance projeté à 4,2% contre 3,7% en 2017. Celle-ci est en augmentation. Les recettes étant majoritairement assises sur l’activité, mécaniquement, l’effet croissance doit jouer et impacter positivement les recettes fiscales qui forcément augmentent par rapport à l’année dernière. », conclut le directeur du Budget.
Avec agenceecofin