La concurrence est rude entre les constructeurs automobiles. Volkswagen et l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors ont pris les première et deuxième places du classement. Les chiffres des ventes de Toyota affichent tout de même une hausse de 2,1% pour 2017.
Le géant japonais de l’automobile Toyota a annoncé mardi avoir vendu en 2017 10,4 millions de véhicules, un total en hausse de 2,1% mais qui le positionne au troisième rang seulement derrière l’allemand Volkswagen et l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors.
Toyota avait déjà été détrôné en 2016 par VW après avoir dominé la scène mondiale de 2008 à 2015, à l’exception de l’année du séisme de 2011 dans le nord-est du Japon.
En 2014, il était devenu le premier groupe de l’histoire automobile à afficher des ventes supérieures à 10 millions d’unités, mais il a vite été rattrapé par le colosse allemand, mieux implanté en Chine, et ce malgré le scandale du dieselgate.
Volkswagen, maison mère de douze marques automobiles dont Audi, Porsche, Seat, Skoda et les camions MAN et Scania, a ainsi écoulé 10,74 millions de véhicules l’an dernier.
En 2017, une hausse de 8,5% des ventes pour Renault
L’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi revendique cependant le titre de numéro un mondial, hors poids lourds.
“L’alliance, avec 10,6 millions de véhicules vendus en 2017, est le premier groupe automobile mondial”, avait affirmé mi-janvier son PDG Carlos Ghosn.
“Il n’y a plus de discussion possible, ce n’est pas un objectif mais c’est une satisfaction”, avait-il lancé.
Au sein de l’ensemble, le français Renault a enregistré en 2017 une hausse de 8,5% de ses ventes, à 3,76 millions d’unités.
Nissan a affiché, quant à lui, sur la période une progression de 4,6% en volume, à 5,8 millions de véhicules, selon des chiffres publiés mardi.
Dernier venu dans l’alliance, Mitsubishi Motors, qui avait été fragilisé en 2016 par un scandale de données falsifiées, a retrouvé le chemin de la croissance avec 1,03 million d’automobiles livrées l’an dernier, soit une augmentation de 10%, tirée par la Chine (+56%).
Alliance et partenariat
A noter cependant qu’à la différence de Toyota et Volkswagen, l’alliance regroupe des entités bien distinctes, seulement liées par des participations de moins de 50%. Renault détient ainsi 43% de Nissan, et le japonais possède 15% de la marque au losange, dans le cadre d’un partenariat noué en 1999.
Nissan a pris par ailleurs en 2016 une part de 34% dans son compatriote Mitsubishi Motors, une opération décisive dans la course au titre de premier constructeur mondial.
L’ensemble compte aussi Avtovaz, premier constructeur russe dont Renault a pris le contrôle en 2014.
Avec AFP