Au Zimbabwe, l’Union des fermiers redoute une baisse des rendements du maïs en raison des effets néfastes de la sécheresse qui touche les principales régions de production de la céréale, rapporte Reuters.
Cet épisode météorologique défavorable, caractérisé par des pluies irrégulières depuis le début, en novembre dernier, de la saison estivale, a déjà conduit au stress hydrique et au flétrissement des cultures notamment dans les parties septentrionale et australe.
«Nous pouvons remarquer une situation désespérée à travers tout le pays. Dans les zones de production les plus marginales, nous enregistrons un dépérissement des plants.», explique Ben Gilpin, un responsable de l’Union des agriculteurs commerciaux du Zimbabwe (CFU).
Si du côté des agriculteurs, l’heure est à l’inquiétude, du côté du gouvernement, on relativise l’impact de cette situation sur l’état alimentaire du pays.
« Certes, les pluies n’ont pas été adéquates jusqu’ici mais nous avons des réserves stratégiques de plus de 500 000 tonnes de maïs qui permettront au pays de tenir pendant un an.», assure David Marapira, ministre adjoint à l’agriculture.
Le Zimbabwe a récolté en 2016/2017, 2,1 millions de tonnes de maïs, un volume record qui lui permis d’être autosuffisant pour la première fois depuis le début des années 2000.
Avec agenceecofin