Le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Economie et des Finances, Yapo Akpess Bernard, dira que l’objectif c’est d’attirer les investisseurs du secteur privé ainsi que les financements des bailleurs de fonds internationaux. « A l’heure de la globalisation, il s’avère nécessaire de mutualiser les actions afin de favoriser l’intégration économique régionale axée sur les corridors économiques », a déclaré le représentant du ministre Adama Koné. C’est donc à juste titre que le comité de pilotage recommande de promouvoir le développement des secteurs économiques ciblant le marché sous régional des pays concernés par l’étude, en plus des efforts continus pour augmenter l’exportation des produits primaires minéraliers et agricoles vers les pays d’outre-mer.
Des projets de développement dans les différents pays concernés
La présentation faite par Shehu Ueno, premier adjoint du directeur de la JICA, département de l’Afrique, division 4, a indiqué qu’à travers « une intégration sous régionale économique et spatiale, la sous région CACAO doit avoir une économie compétitive, attirer les investissements dans les secteurs économiques et réaliser un développement inclusif et durable. » Il a défini par pays les projets hautement prioritaires dans les différents secteurs retenus dans le plan directeur. Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire qui devrait voir son PIB augmenter de 13% d’ici 2040 avec ce programme, les investissements prévus se chiffrent à 5,9 millions de dollars.
Dans le volet A, relatif aux secteurs économiques ciblant les marchés sous régionaux, le CACAO consistera en la promotion des investissements en faisant appel aux marchés intégrés et élargis de la sous région. Il portera également sur l’amélioration des routes d’accès aux zones à potentiel agricole depuis le corridor Abidjan-Ouagadougou et l’aménagement d’infrastructures économiques pour soutenir la production de riz ; du mais, du soja, des fruits et légumes frais. Il faudra s’attendre en outre à l’aménagement d’infrastructures économiques à Bouaké et à Korhogo.
Le second volet, touchant à l’intégration et à l’élargissement des marchés sous régionaux, portera sur le renforcement de l’union douanière aux frontières nationales et à la construction d’une autoroute de la sortie est Cocody-Bonoua. Le ptroisième volet pour sa part, relatif à la connectivité nord-sud, concernera l’extension de l’autoroute vers le nord, jusqu’à Niakaramadougou, et l’aménagement des ports secs multimodaux en banlieue d’Abidjan et à Ferkessedougou.